La saga n’a pas encore livré son verdict, mais elle a déjà fait couler beaucoup d’encre. Où se jouera le match capital à plus d’un titre entre l’Union et l’Antwerp ce dimanche ? Bien malin celui qui connaît la réponse et en attendant, chacun y va de son analyse et de ses espoirs.“On a discuté un peu de ça après le match dimanche dans le vestiaire, mais c’est clair qu’on veut jouer dans notre stade”, explique Anthony Sadin. “Il n’y a aucune information valable jusqu’ici, juste des bruits. Où que ça se joue, on se donnera à fond mais c’est clair que l’on préférerait que ce soit au Parc Duden. Je ne sais même pas si nos supporters feraient le déplacement alors que ce serait génial d’ennuyer les Anversois dans leur course pour le titre devant nos supporters.”
L’aspect sécurité est capital, tout le monde en convient, mais il y a des règles à respecter. À Forest comme ailleurs. “Je peux comprendre
qu’ils aient peur que des fans entrent par le parc dans le stade ou qu’il y ait des problèmes à l’extérieur, mais je pense qu’on ne doit pas céder à la pression. Chez eux, ils ont une grande tribune réservée aux visiteurs et pourtant, à l’aller, l’Union a eu droit à un coin de tribune avec 300 places où on ne voyait même pas l’entièreté du terrain. Pourquoi devrait-on plier ?”
On en vient presque à oublier qu’à un quart d’heure près, ce match aurait perdu la moitié de sa saveur et l’Union serait assurée d’être en D1B l’an prochain. “Mais n’oublions pas que c’était quand même une bonne équipe en face. Ils ont mis la pression après le repos, mais quand le premier quart d’heure est passé, j’ai cru que le plus dur était fait, mais ils ont marqué sur leur seule vraie occasion. D’un autre côté, si on s’était contenté d’un point dans des matches comme à Geel ou au Patro, on serait sans doute aussi déjà rassuré. Ce qu’on a fait dimanche n’est donc pas si mauvais.”
Grégory Dufert
Anthony Sadin et ses coéquipiers unionistesveulent jouer chez eux contre l’Antwerp