Les Unionistes tirent en moyenne 16 fois au but par match.BelgaLe constat est paradoxal. Alors que son duo d’attaque Vanzeir-Undav enchante la Division 1A, l’Union connaît aussi des gros problèmes de réalisme face au but lors de certaines rencontres. Lors des victoires, cela n’a pas prêté à conséquence. Mais lors des trois défaites, surtout face à Bruges et l’Antwerp, cela s’est payé cash. Un problème dont les Saint-Gillois sont totalement conscients et sur lequel ils travaillent. prevnext
Face à l’Antwerp dimanche, les soucis d’efficacité de l’Union sont apparus au grand jour. Sur les 19 tirs (dont 10 cadrés), les Bruxellois n’en ont mis qu’un seul au fond, ne réussissant dès lors jamais à se mettre à l’abri. Et face à ce genre d’équipe, cela ne pardonne pas. L’Antwerp profitant de deux errements défensifs des Saint-Gillois pour prendre les trois points. Il y avait là comme un air de déjà-vu. En effet, il y a quelques semaines, les Bruxellois s’étaient fait avoir quelque peu de la même façon face à Bruges. Alors qu’ils avaient hérité d’une myriade d’occasions (14 tirs au total), ils n’étaient pas parvenus à en mettre une seule au fond des filets.Alors certes, l’USG sort de ces deux rencontres la tête haute, mais elle en sort également avec la tête pleine de regrets. Et avec la furieuse sensation d’être passée à côté de quelque chose de grand. Car dimanche, l’USG aurait pu frapper un très gros coup en s’emparant de la tête du classement. Aujourd’hui, elle pointe à la cinquième place, à deux unités seulement du leader brugeois. Une position pour laquelle elle aurait probablement signé des deux mains en début de saison. Mais malgré tout, on ne peut s’empêcher de penser qu’elle avait la possibilité de se retrouver plus haut encore, qu’elle aurait mérité quelques points de plus.Mais pour cela, il fallait donc se montrer plus efficace. Le constat chiffré est d’ailleurs implacable. Lors des neuf premiers matches, l’USG a tiré 147 fois au but (près de 16 tirs par match donc) et a inscrit 17 goals. Ce qui signifie qu’elle tire en moyenne plus de huit fois au but pour en marquer un. C’est contre Courtrai qu’elle a fait le plus fort en tentant sa chance à 24 reprises (pour 2 buts). C’est contre Anderlecht par contre qu’elle s’est montrée la plus efficace : 3 buts en 8 tirs. Statistique encore plus frappante : l’Union a toujours tiré plus au goal que son adversaire (sauf contre Genk où les deux équipes ont tenté leur chance chacune à 18 reprises). Et ce, alors qu’elle a affronté tous les gros bras du championnat ou presque. « Je ne sais pas trop expliquer comment cela se fait », confiait Deniz Undav, l’attaquant saint-gillois qui a marqué un but -son septième- face à l’Antwerp.« Il faut continuer à travailler et apprendre de ces erreurs », lâchait pour sa part Loïc Lapoussin. « On sait que, contre des équipes pareilles, cela ne pardonne pas. C’est cela le haut niveau et cela ne peut que se retourner contre soi. »Conscients de ce souci, les Saint-Gillois font tout pour remédier à cette situation, comme le confie Undav. « Pour travailler notre finition, nous faisons des sessions supplémentaires après l’entraînement avec les gardiens. Nous regardons par exemple sous quel angle nous pouvons marquer, si on peut scorer de l’intérieur ou de l’extérieur du rectangle, dans telle ou telle position. »Contre le Cercle ce samedi, l’USG aura très certainement à cœur de retrouver toute son efficacité.