Au Schiervelde, la défense saint-gilloise a pris l’eau en seconde période. Pas de chance pour Pietro Perdichizzi, c’est celle qu’il a disputée après avoir remplacé Gertjan Maertens. Des premières minutes sous la vareuse de l’Union qu’il avait sans doute imaginées moins catastrophiques.
Marc Grosjean était inconsolable samedi soir. Et de fait, il ne comprend toujours pas comment Roulers a pu inscrire deux buts coup sur coup à cause d’un laxisme flagrant de la part de sa défense.
« Je peux accepter que l’adversaire inscrive un but, mais, sur le deuxième, il y a clairement matière à discuter sur la défense. C’est inadmissible que Maël Lépicier soit seul au deuxième poteau », pestait l’entraîneur saint-gillois. «Pourtant, notre première période fut excellente. Nous aurions dû doubler la mise avant la pause. »
Les Unionistes étaient évidemment tous déçus à l’issue de la rencontre mais un, en particulier, avalait mal la pilule. Et pour cause, Pietro Perdichizzi disputait ses premières minutes officielles sous la vareuse de l’Union Saint-Gilloise. Monté au jeu à la pause, il fut un naufragé de plus au Schiervelde.
« C’était clairement le pire des scénarios pour moi. Je suis abattu car je disputais mes premières minutes avec mes nouvelles couleurs et j’avais envie de prouver ma valeur. Force est de constater que tout ne s’est pas déroulé comme je l’avais imaginé », reconnaît le papa d’un jeune garçon de trois ans. « Le deuxième but est dû à un problème de marquage mais je m’en veux aussi de ne pas avoir mieux dégagé la balle de la tête. Je suis vraiment dégoûté. En tant que défenseur, le but est d’encaisser le moins de buts possible. Et là, nous en prenons deux quand je suis sur le terrain. Je ne peux évidemment pas être heureux de mes premières minutes. »
Gertjan Maertens peut-être sur la touche pour la venue de l’AFC Tubize la semaine prochaine, Pietro pourrait prendre sa revanche. À moins que…
« J’ai pris une rouge en réserve la semaine passée donc je risque d’être suspendu pour le prochain match. Cet affrontement avec Roulers, où j’ai évolué durant deux saisons, était une bonne occasion de me montrer. J’ai sorti des ballons chauds, c’est vrai, mais on ne retient que le négatif après une défaite. Et je n’ai pas gagné des points. Quand, avant de rentrer au jeu, le score est de 0-1 et qu’au final on en prend deux et qu’on perd, je ne vois pas ce qu’il y a de positif à retirer », confie-t-il. « Nous avions pourtant l’occasion de réaliser une belle opération. J’aurais aimé repartir avec quelque chose mais il va falloir se relever et rattraper cette contre-performance la semaine prochaine face à l’AFC Tubize. »
À noter que le déplacement à Roulers marquait la moitié du premier tour. Et l’Union Saint-Gilloise s’en tire avec un bilan de 9 points sur 21.
« Ce n’est pas si mal », déclarait Marc Grosjean. « Nous jouons avec nos moyens, qui ne sont certainement pas ceux de Roulers par exemple, et je pense tout de même que nous aurions pu repartir avec 4 ou 5 unités de plus. Si nous réitérons ce bilan tous les sept matches, on arriverait à 36 points en fin de saison et je peux vous assurer qu’on sera toujours dans le coup. »