À une semaine de la venue du Standard au stade Roi Baudouin, l’Union Saint-Gilloise s’est à nouveau régalée en déplacement à Waasland/Beveren. Les hommes de Marc Grosjean ont signé un deuxième succès consécutif (1-4), et avec la manière s’il vous plaît.
Les Saint-Gillois alignent les succès et les buts avant d’accueillir le Standard
Playoffs 2A
« Quel plaisir de voir l’Union jouer. » Le compliment est signé Sébastien Siani. Le capitaine d’Ostende a suivi attentivement la rencontre et n’est
pas resté insensible à ses anciennes couleurs. En attendant, le matricule 10 a décidé de marquer de son empreinte le début de ses Playoffs 2. Et de quelle manière !
Une semaine après Malines (3-0), c’est Waasland/Beveren qui a fait douloureusement connaissance avec l’enthousiasme des Saint-Gillois (1-4). À nouveau sur un score large.
« Étonné ? Oui nous le sommes », explique Charles Morren, le capitaine des Saint-Gillois. « Mais nous sommes aussi ravis de voir que le travail paie. Nous ne pensions pas que ça allait se finir avec un score si lourd. Le jeu qu’on est capable de développer est assez impressionnant. On ne s’en croyait pas forcément capable », ajoute-t-il humblement.
Un constat que ne partage pas tout à fait son coach, évidemment aux anges après la nouvelle démonstration de ses couleurs face à une formation de D1A.
« Je ne suis pas vraiment
» surpris. Je ne veux pas paraître prétentieux en disant cela mais c’est le résultat de deux années de travail avec quasiment le même groupe. Et si le début de ces playoffs nous réussit, nous sentons à certains moments qu’il y a encore une différence entre l’Union et l’adversaire. Nous avons encore beaucoup de choses à apprendre.
7 buts en 2 matches
Avec de tels statistiques, sept buts en deux matches, et évidemment le plein de points, on se demande forcément jusqu’où peut aller cette séduisante formation unioniste.
« Jouer la tête ? On n’y pense pas. Mais si on peut le faire, on ne s’en privera pas mais on ne va pas s’emballer. Nous avons fait deux bons matches en marquant 7 buts. N ous n’avons d’ailleurs pas réussi à faire de tels matches en phase régulière », sourit Charles Morren. « Tout ce qu’on entreprend fonctionne. On prend beaucoup de plaisir et le tout sans pression. »
Sans licence européenne, l’Union n’a rien à gagner si ce n’est le prestige de se payer le scalp de formations de l’élite. Et à ce petit jeu-là, c’est le Standard qui viendra ouvrir les portes du Heysel dans moins d’une semaine.
« J’espère vraiment qu’on pourra continuer sur notre lancée », poursuit Charles Morren. « Le Standard n’est pas en grande forme en ce moment donc pourquoi pas. On veut de toute façon rester les pieds sur terre et essayer de développer notre jeu. »
Marc Grosjean n’a d’ailleurs jamais caché qu’il voulait voir comment son équipe pourrait tenir la comparaison dans ces playoffs avec une animation de jeu qu’il a patiemment construite ces deux dernières années.
« Plusieurs joueurs viennent de D3. Il n’y a pas de secret. Tout résulte de notre travail. Aujourd’hui, l’équipe est libérée et parvient à appliquer le jeu que l’on veut faire. Nous voulons garder nos principes de jeu et nous tester. » Il faut bien avouer que ça marche plutôt bien.