Le début de l’année 2018 ne se profile pas comme une promenade de santé pour l’Union. On s’en doutait mais après la défaite imméritée face à Roulers il y a une semaine et celle encourue ce week-end de façon, cette fois, tout à fait logique, la situation reste difficile. Moralement aussi…
En plus d’un manque d’efficacité offensive, la ligne arrière de l’Union vacille
Football – Division 1B (Union Saint-Gilloise)
À la sortie du terrain dimanche soir, les Unionistes avaient forcément la tête basse. Pietro Perdichizzi
et les Saint-Gillois avaient conscience de ne pas avoir su rivaliser face à une équipe louvaniste intraitable offensivement.
« Nous n’avons pas su les mettre en danger », regrette-t-il. « Je ne nous voyais pas revenir au score », a ajouté le défenseur.
Un constat lucide qui illustre à merveille la situation actuelle de l’Union. Une équipe dans laquelle le doute s’est immiscé et où les réalismes offensif et défensif sont fragiles…
« Ce qui nous fait défaut en ce moment, c’est ce manque d’efficacité. On parlait longtemps de nos problèmes offensifs mais ici, depuis quelques matches, nous y avons ajouté un manque d’efficacité défensive où on prend régulièrement plusieurs buts et c’est inacceptable », peste-t-il.
D’autant qu’au moment de mettre sa défense sur papier, Marc Grosjean et son staff s’attendaient à ce que les Louvanistes tentent de faire mal sur les côtés. C’est d’ailleurs l’une des raisons
pour lesquelles il avait opté pour la défense qui offrait, sans doute, le plus de certitude avec le quatuor habituel Peyre-Martens-Perdichizzi-Kis.
« Nous étions prévenus mais nous avons tout de même encaissé sur leurs contres. Ils ont fait preuve de davantage d’efficacité alors qu’après le 1-0, nous avions eu une belle possibilité via Luvumbu pour égaliser. Sur le contre, ils ont mis le second… »
En connaissant les difficultés qui sont celles de l’Union pour marquer, on se doutait que la suite de la partie allait être bien difficile.
« Après la pause, on avait la volonté de bien faire mais leur troisième but nous coupait clairement les jambes. Malgré le 3-1 qui vient un peu de nulle part, nous n’avons pas su être dangereux ni créer d’occasions… »
Ce sera donc en manque de confiance que les Unionistes accueilleront samedi prochain une formation de Westerlo plus que jamais concurrente dans la course au maintien.
« Ce ne sera pas une rencontre décisive. Mais elle sera importante pour le moral », précise le défenseur saint-gillois. « Peu importe comment, mais il faudra gagner ce match à la maison. Ici, face à OHL, nous ne sommes pas passés à côté d’une belle occasion. C’est surtout contre Roulers, contre une équipe qui a refusé le jeu, que nous avons laissé passer notre chance. En cas de victoire, nous aurions pu venir plus détendu ici à Louvain et aborder plus sereinement le match contre Westerlo. »
Pour Pietro Perdichizzi et l’Union, il y aura donc « de la pression » pour ce duel important mais il s’agira surtout d’empocher la victoire. « On a les qualités mais nous manquons d’efficacité. Bien jouer au foot ne suffit pas et ne rapporte rien. »
Jusqu’ici Westerlo avait bien réussi à l’Union (trois victoires sur trois oppositions). Espérons pour les Saint-Gillois que cette tendance se confirme le week-end prochain.