Où jouera-t-on Union – Antwerp prévu le 24 avril ? Si, dans un premier temps, la direction bruxelloise avait envisagé un déménagement au Heysel, la tenue des 10 Km de Bruxelles le même jour l’avait incité à oublier cette idée… jusqu’à mercredi soir quand à la réunion de sécurité entre les commissaires d’Anvers et de Forest, les Unionistes se sont entendu dire par le chef de la police anversoise que 6 à 8.000 supporters de l’Antwerp se rendraient à Bruxelles avec des desseins pas en adéquation avec un comportement normal de supporter, alors que le club saint-gillois ne proposerait que 1.200 places. Face à une telle horde, le bourgmestre de Forest, Marc-Jean Ghyssels, aurait interdit la tenue du match au Parc Duden, appuyé par son homologue de Saint-Gilles, Charles Picqué.
Il semblerait alors que l’on aurait présenté une solution toute trouvée pour disputer ce match au stade Machtens. La bourgmestre Françoise Schepmans aurait accepté moyennant six conditions, tandis que le match RWDM – Wolvertem, prévu ce dimanche-là serait avancé au samedi soir, les Brabançons flamands ayant aussi marqué leur approbation, tout comme l’UB dans la mesure où il n’y a plus d’intérêt sportif, mais il faut encore l’accord de l’autre locataire des lieux, le White Star. On voit mal cependant John Bico faire un cadeau en sachant les relations tendues entre les deux clubs.
Si bien que l’on se trouverait devant une situation sans autre alternative que de devoir déclarer forfait dû à l’impossibilité de mettre cette rencontre sur pied (pour les Unionistes, la victoire à Roulers, ce dimanche, serait donc davantage indispensable pour être assurés duTop 8). Ce qui revient à dire qu’il y a faussement de la compétition et qu’Eupen pourrait déposer réclamation si son concurrent direct dans la course au titre venait à gagner trois points sans jouer ! Tout ceci n’est pas officiel, mais les discussions en coulisses se poursuivent et l’on imagine que l’Union attendra le résultat de son duel à Roulers avant de prendre une décision.
Situation complètement surréaliste qui donne ainsi raison à la violence, prenant en otage et l’Union Saint-Gilloise et le football en général…