Les Saint-Gillois se montrent particulièrement inefficaces sur les phases arrêtées depuis le début du championnat
Vendredi soir, l’Union s’est inclinée pour la troisième fois de la saison par le plus petit des écarts (1-0) face à Malines. Comme lors des deux premières défaites, le club saint-gillois a manqué d’efficacité sur les quelques occasions qu’il s’est créées. Mais surtout, il a nettement manqué de consistance sur les
phases arrêtées. En effet, jamais les Bruxellois ne se sont montrés dangereux sur des corners ou sur des coups francs bien placés. À chaque fois, ceux-ci étaient mal bottés par Serge Tabekou qui les a pratiquement tous donnés. Et à plusieurs reprises, il a tenté de les jouer « à la rémoise » mais sans beaucoup plus de succès. Les chiffres sont cinglants. Sur l’ensemble de la rencontre de vendredi, l’Union a hérité de 8 corners (pour 2 pour le Beerschot) sans jamais en avoir fait bon usage.
« Nous avons été abominables sur phases arrêtées », déclarait Luka Elsner qui n’y allait pas par quatre chemins après la rencontre. « Je ne trouve pas les mots pour les qualifier. On a vraiment été mauvais dans ce domaine. Il faut que les joueurs qui tirent un corner arrêtent de penser qu’ils vont shooter un penalty et qu’ils
» portent le poids du monde sur leurs épaules. Au final, on a à chaque fois rendu le ballon à l’adversaire. On avait identifié à l’entraînement que Serge pouvait les tirer. On cherche chaque semaine des solutions à ce problème. Mais en tout cas, on a vu contre le Beerschot que cela n’a pas fonctionné.
Plus globalement, en quatre rencontres depuis le début du championnat, l’Union a obtenu 17 corners et n’a pas inscrit le moindre but suite à un de ceux-ci. C’est même le contraire puisqu’elle en encaissait sur ce genre de phases, notamment lors des deux premiers matches.
« Si on calcule que 30 à 40 % des buts sont marqués sur des phases arrêtées en D1B, on voit qu’on ne profite pas du tout de toutes ces occasions », conclut Luka Elsner.
Le coach n’aura pas
non plus manqué d’analyser les autres statistiques de la rencontre face au Beerschot. Les Bruxellois ont tiré trois fois au cadre sans succès. Les Anversois quant à eux ont mis au fond leur seule frappe cadrée. Mais le chiffre qui est le plus déconcertant concerne la possession. En effet, l’Union a eu la balle durant 69 % du temps ! Et ce pourcentage était même encore plus élevé en seconde période.
Il ne reste plus à l’Union qu’à mieux profiter de toutes ces occasions de faire trembler les filets.