AVEC V.M. Teuma au duel.Belga
Pendant de -très- longues semaines, il fut question de décrocher la première tranche dans les travées du stade Marien. Depuis vendredi, ce ticket pour la finale de la D1B se retrouve dans l’escarcelle de Louvain, vainqueur sur la pelouse de Virton (0-1).
Si les Saint-Gillois n’étaient plus en mesure d’être dans la lutte pour ce premier sésame, ils ont quelque peu gâché cette dernière sortie du premier tour en s’inclinant face à Westerlo. (0-2). « Nous sommes tous déçus car, même si nous n’avions plus rien à jouer, nous avions à cœur de conserver notre invincibilité à domicile », glissait le médian Teddy Teuma. Une invincibilité longue de neuf mois qui a volé en éclats, la faute à un manque criant de peps et d’envie de porter un coup à Westerlo avant l’entame de la seconde partie de la saison.
« Même si nous n’étions plus candidats à la deuxième tranche, notre philosophie de tout gagner restait. Et, forcément, ne pas y être parvenu nous laisse une grande frustration. » Ce qui était surtout frappant vendredi soir, c’est le manque d’envie, à certains moments, dans les rangs unionistes de proposer leur meilleur football.
Jouer pour du beurre n’est-il, dès lors, pas dans les gènes saint-gillois ? « Inconsciemment, peut-être qu’il y avait moins de motivation », tentait de justifier Teuma. « Nous savons très bien que dans le football, s’il n’y a pas quelque chose pour nous tirer vers l’avant, la tête ne suit pas forcément les jambes. »
Candidats pour la seconde tranche Au terme des quatorze rencontres, la déception était dès lors grande pour l’Union qui avait, sans aucun doute, un rôle plus important à jouer.
« Le bilan est mitigé », assurait-il. « Nous avons livré un très gros début de saison avant de connaître une période de doutes et un long passage à vide. Malgré cela, nous sommes encore revenus dans la course à la tranche mais, par trois fois, nous avons laissé filer l’opportunité de prendre la tête. C’est sans doute à ce moment-là que nous avons perdu la tranche. Ce sont ces petits détails qui font, qu’aujourd’hui, nous ne sommes pas en tête. » Des détails sur lesquels il faudra travailler afin d’avoir une chance de faire partie des équipes jouant la tête de la seconde tranche.
« Nous n’avons pas fait le job lors de ces 14 premières rencontres, il faudra le faire dès la semaine prochaine », concluait-il. « Cela passera par un plus grand réalisme dans les deux rectangles, tout en commettant moins d’erreurs. Si nous gommons tout cela, nous aurons une chance. »