La rencontre à Glasgow devra servir
pour les prochains rendez-vous européens.
Peu de temps après le
coup de sifflet final à
Ibrox Stadium, les
joueurs de l’Union
Saint-Gilloise ont pris la direc-
tion de l’aéroport de Glasgow
pour un vol de nuit. Avant
l’embarcation, la déception
pouvait se lire sur les visages,
en particulier celui de Siebe
Van der Heyden, fautif en fin
de première mi-temps. “Ce
genre de match doit nous aider
pour le futur”, a expliqué le T1
Karel Geraerts avant de re-
tourner sur le sol belge. Si la
désillusion d’être passé de
peu à côté d’un exploit était
grande, ce duel face aux Ran-
gers servira de leçons à plus
d’un titre.
AVOIR UN BANC
PLUS QUALITATIF
À plusieurs reprises en
deuxième mi-temps, Geraerts
s’est retourné vers son banc.
Avec une question qui le ta-
raudait : qui lancer dans la ba-
garre pour renverser la situa-
tion ? Le premier changement
avec la montée de François
pour Nieuwkoop, arrivé dans
le dernier quart d’heure, a été
provoqué par la blessure du
Néerlandais. Pour le reste, le
T1 a attendu les cinq dernières
minutes pour lancer Eckert et
Puertas.
Actuellement, les cartou-
ches ne sont pas assez qualita-
tives sur le banc pour changer
le cours d’un match. Une si-
tuation frustrante pour Ge-
raerts qui attend avec impa-
tience le retour de Nilsson et
de Boniface, qualifié pour le
match de samedi contre
Courtrai.
RETROUVER
LA SOLIDITÉ
DÉFENSIVE
Face à Malines et contre les
Rangers, Anthony Moris s’est
retourné à six reprises en
180 minutes. Il faut remonter
à mai 2017, avec des défaites
contre le Lierse (2-1) et Saint-
Trond (1-4) en playoffs 2, pour
retrouver pareil scénario.
L’Union, qui n’a pas l’habi-
tude d’être perméable dans
ce secteur de jeu, devra réagir
dès samedi pour retrouver
une solidité défensive qui a
fait son succès en D1B il y a
deux ans puis en D1A la saison
dernière. En Europa League,
l’équipe devra éviter les peti-
tes erreurs qui se payent cash
au plus haut niveau. Van der
Heyden et Moris peuvent en
témoigner après la défaite à
Glasgow…
. La remontada écossaise a été dure à avaler dans le camp unioniste. © BELGA
MIEUX GÉRER
LES GRANDS
RENDEZ-VOUS
Entre le match aller à Lou-
vain et le match retour en
Écosse, un élément a claire-
ment sauté aux yeux : les
joueurs de l’Union sem-
blaient beaucoup plus ner-
veux. Des joueurs comme La-
poussin, Teuma ou encore La-
zare ont montré certains
signes de tension inhabituels.
Si l’ambiance d’Ibrox Park a
sûrement joué un grand rôle,
les Unionistes ne semblaient
pas prêts mentalement pour
ce genre de grands rendez-
vous. Comme ce fut déjà le cas
la saison dernière en Cham-
pions Playoffs. En Europa Lea-
gue, ils connaîtront encore
des moments de grande ten-
sion qu’ils devront mieux gé-
rer.
RETROUVER
L’ESPRIT UNION
En plus de sa solidité défen-
sive, l’Union a bâti ses récents
succès sur une hargne de tous
les instants. Avec le match à
Malines suivi de celui contre
les Rangers, cela fait deux ren-
contres que les joueurs ne
mettent pas assez d’intensité
dans leur jeu : ils gagnent
moins de duels, ils sont
moins présents sur les se-
conds ballons et ont des diffi-
cultés à développer leur jeu.
On l’a vu à Glasgow, tout le
monde doit être prêt à mou-
rir sur le terrain pour réussir
un bon résultat dans un
match européen. Le constat
vaut aussi en Pro League, dans
une moindre mesure. La ren-
contre face à Courtrai permet-
tra de savoir si l’esprit Union
est bel et bien de retour.
Un joueur formé au Real en approche
José Rodriguez, sans club depuis son aven-
ture de deux saisons au Maccabi Haifa (D1 is-
raélienne), est proche de signer à l’Union.
L’Espagnol de 27 ans, qui pouvait compter sur
l’intérêt d’autres clubs belges mais aussi
étrangers, a été charmé par le projet unioniste.
En 2012, il était monté au jeu lors du match de
Ligue des champions entre le Real et l’Ajax
dans une équipe coachée par José Mourinho
et avec Benzema, Ronaldo, Kaka et Modric.
Ce jour-là, à 17 ans, il est devenu le plus jeune
footballeur du Real à jouer en Ligue des cham-
pions. Un record qui n’a toujours pas été battu.
Rodriguez a ensuite pas mal bourlingué entre
la Turquie (Galatasaray), l’Allemagne (Mainz),
Israël (Maccabi) et les Pays-Bas (Sittard). Il ap-
portera son expérience européenne.
Le stade d’OHL
reste une option
pour l’Europe
Où l’Union jouera-t-elle
les poules de l’Europa
League ? D’après le CEO
de l’Union Philippe Bor-
mans, ce ne sera pas né-
cessairement au Stade
Roi Baudouin. “Le stade
Den Dreef à Louvain reste
une possibilité. Les négo-
ciations sont en cours.”