L’Union Saint-Gilloise a reçu la bonne nouvelle en tout début d’après-midi ce mardi. Le club saint-gillois a en effet reçu sa licence pour les Divisions 1A et 1B l’an prochain. Concrètement, le matricule 10 pourra faire partie des 24 professionnels en Belgique, à condition bien sûr de finir le travail sportivement et de continuer à figurer dans le top 8 d’ici la fin de saison. En revanche, le White Star n’a pas eu la même chance puisque le club étoilé s’est vu refuser sa licence.
La nouvelle était particulièrement attendue. Alors que l’Union Saint-Gilloise, le White Star et l’Antwerp faisaient partie des équipes invitées à se présenter devant la Commission des Licences la semaine dernière, les réponses étaient attendues pour ce mardi. Peu après 13h, les nouvelles tombaient officiellement : l’Union Saint-Gilloise et l’Antwerp rejoignaient ainsi les autres équipes de Division 2 ayant déjà leur licence D1A et D1B (Eupen, Tubize, le Cercle, le Lierse, Lommel, Roulers, Seraing, Geel et Virton uniquement pour la D1B).
« L’Union a sa licence », confirmait avec le sourire Jean-Marie Philips. « C’est un soulagement ! », a poursuivi l’administrateur délégué du club saint-gillois.
Marc Grosjean et ses joueurs savent désormais ce qu’ils leur restent à faire puisque sportivement, le club saint-gillois doit encore valider sa place dans le top 8. Une victoire à Roulers ce dimanche suffit d’ailleurs aux Unionistes pour l’assurer.
Par contre, le White Star ne figure pas dans la liste puisque la Commission des Licences a tout bonnement refusé, en l’état actuel, le dossier du club étoilé. Concrètement, cela implique que le club de John Bico va devoir faire appel de cette décision devant la CBAS (Cour Belge d’Arbitrage pour le Sport) afin de prouver que le dossier du club bruxellois est suffisamment solide pour espérer avoir sa licence dans un dernier recours.
Les événements de ces derniers jours et la résiliation de la convention que le club avait avec la commune concernant le stade Machtens ne poussent pas à l’optimisme. John Bico et le White Star ont désormais peu de temps pour trouver une solution durable à ce problème. Faute de quoi la formation étoilée n’aura pas le droit de figurer parmi les clubs professionnels l’an prochain alors que sportivement, les Bruxellois viennent d’assurer mathématiquement leur place dans le top 8. Si ce scénario devait se concrétiser, ce serait donc bien l’équipe classée neuvième qui en profiterait par défaut (actuellement Roulers).
Alors que le club anversois suscitait les plus vives inquiétudes, l’Antwerp a également reçu sa licence. Le matricule 1 va donc pouvoir se concentrer sur le sportif et jouer le titre jusqu’au bout avec Eupen.