À quelques heures d’une rencontre capitale pour la survie de l’Union en Division 1B face à Tubize, Geoffrey Cabeke et Tracy Mpati se montrent confiants et n’envisagent à aucun moment voir le matricule 10, un club qui compte beaucoup pour les deux anciens, descendre d’une division.
Geoffrey Cabeke et Tracy Mpati ont la conviction que le club saint-gillois parviendra à se maintenir
Football – Division 1B (AFC Tubize – Union Saint-Gilloise, ce vendredi à 20h30)
En se rendant à Tubize ce vendredi soir, l’Union a l’occasion de porter un coup fatal aux Tubiziens. En cas de victoire, ils seraient assurés de conserver leur place en Division 1B la saison prochaine. Les Sang et Or ne pourraient, au mieux, que revenir à hauteur des Unionistes d’ici les deux matches qu’il resterait à disputer mais les Saint-Gillois gardent l’avantage du fameux demi point d’avance. Les hommes de Marc Grosjean seraient alors sauvés dès ce vendredi soir. Mais pour ça, il faut gagner. Ce que les Unionistes n’ont pas encore réussi à faire dans ces playdowns. Et il faudra le faire contre une équipe qui ne réussit pas aux Saint-Gillois puisqu’ils n’ont jamais savouré le moindre succès cette saison face aux Tubiziens.
« Mais l’an dernier, au moment d’affronter Tubize en toute fin de phase régulière, nous étions dans la même situation et nous avons remporté ce match-là », fait justement
remarquer Tracy Mpati, aujourd’hui à Lokeren. « Il fallait gagner un match et c’était celui-là. Aujourd’hui, l’Union se retrouve un peu dans la même situation. Je ne sais pas si c’est un signe… », sourit-il.
Si Tubize s’est érigée en bête noire de l’Union depuis quelques saisons, Geoffrey Cabeke, autre ancien de la maison parti au RWDM, ne l’explique pas vraiment.
« C’est très difficile à savoir pourquoi. Peut-être parce que l’Union est une équipe qui aime poser son jeu et que Tubize adopte un jeu plus physique », se questionne-t-il.
En attendant, les deux anciens de la maison n’envisagent pas une seule seconde voir leur ancien club être rétrogradé d’une division.
« Je ne peux pas l’imaginer », lance Tracy Mpati.
« Je suis persuadé qu’ils vont finir par se sauver », embraye Geoffrey Cabeke.
Tous les deux avaient bataillé ferme l’an dernier pour mettre le club sur les bons rails. Aujourd’hui, et après une saison compliquée et éprouvante, le stress a pris le pas et rend incertain l’avenir du club à ce niveau-là.
« Ces playdowns sont stressants et changent la donne », ajoute Geoffrey. « L’an dernier, nous les avions évités mais nous avons bien vu que ce n’était pas simple alors que Lommel était quasiment revenu à égalité sur les autres après trois matches. »
Touché et récemment opéré, Tracy Mpati espère pouvoir être en tribunes ce vendredi pour pousser l’Union. Geoffrey Cabeke et quelques amis ont déjà pris rendez-vous au stade Leburton. Ils ne manqueront pas de pousser leurs anciens coéquipiers jusqu’à la victoire. Seule échappatoire pour vivre une fin de saison sans stress.
À moins que le dossier du Lierse n’offre un ticket tombé du ciel aux Tubiziens
ou aux Saint-Gillois. Mais pour l’heure, aucune des deux équipes ne veut en entendre parler. Un maintien, ça se mérite d’abord sur le terrain.
La donne est limpide pour l’Union : une victoire contre Tubize ce vendredi soir et le maintien sera mathématique.
« Je l’avais déjà dit à mes joueurs samedi dernier, une victoire nous permettrait de clôturer notre travail et ce serait fantastique après une saison compliquée », explique Marc Grosjean.
Forcément, le coach et ses joueurs savent qu’il risque d’y avoir des espaces. Les éléments offensifs devront se montrer efficaces.
« Je leur en ai parlé et à Kabasele particulièrement. On a besoin de la part des joueurs comme lui de pouvoir concrétiser la balle de but. Il a été un élément important pour le maintien de Mouscron l’an dernier. J’espère qu’il le sera pour nous aussi », ajoute Marc Grosjean.
Avec un système new look face à Tubize vendredi dernier, Marc Grosjean a pu tirer plusieurs enseignements positifs.
« J’étais très content de l’adaptation de mes joueurs par rapport au système(ndlr. avec trois défenseurs axiaux). Cela a apporté de la stabilité à l’équipe et de la sécurité défensive. Nous étions mieux. »
Cela a aussi donné une bonne base de travail au coach saint-gillois toute la semaine.
« Nous avons notamment
» travaillé notre animation offensive ainsi qu’en tenant compte des enseignements du match de la semaine dernière.
Si la direction a fait son travail avec l’obtention de la précieuse licence en vue de la saison prochaine, les joueurs tenteront de faire de même sur le terrain.