Tubize connaît son nouveau coach depuis avant-hier. C’est le Français Régis Brouard qui prendra les rênes de l’équipe. Et le nouveau technicien vient avec de l’ambition à revendre. Découverte de celui qui guidera les Sang et Or.
Ils étaient plus de 70 au départ et au final, il n’en reste plus qu’un. Cela pourrait sonner comme la bande-annonce d’une nouvelle télé-réalité mais il s’agit du nouveau coach de Tubize. En effet, après près de deux semaines de réflexion, la direction a opté pour Régis Brouard comme capitaine de son navire. « Même si on nous a proposés par voie interposée des coachs tels que Fernando Morientes ou même Marc Wilmots », sourit Josselin Croisé. « Mais nous avons pris contact avec Régis il y a deux semaines et le courant est vite passé. Il partage nos valeurs de travail et qui a de l’ambition. La priorité, c’était d’avoir un manager qui avait un esprit de leader. »
Le teint hâlé, le nouveau coach s’est présenté détendu et souriant à la presse en ce lundi après-midi. Il est bien conscient du travail qu’il aura à accomplir au stade Leburton mais se dit prêt à relever le challenge.
« Je suis sur la même longueur d’onde que les dirigeants et je veux que ce club évolue dans le bon sens », lançait-il. «L’objectif annoncé est de jouer la montée malgré un départ compliqué. Et cela m’a séduit. J’avais aussi envie de connaître une expérience à l’étranger. Je me suis donc lancé dans ce défi qui n’est pas gagné d’avance mais qui est très excitant. Aujourd’hui, nous avons mal débuté le championnat mais dimanche, il faudra rectifier le tir et gagner. Bien sûr, je ne suis pas David Copperfield mais je ferai le nécessaire pour redonner confiance aux joueurs. Cependant, je ne suis pas inquiet pour mon équipe. »
Actif à Clermont, où il a croisé Yohan Betsch, à Quevilly ou encore à Niort, Brouard est réputé comme étant un grand motivateur. Il a d’ailleurs insisté sur sa volonté de redonner une confiance individuelle et collective au groupe tubizien. L’homme est aussi considéré comme un coach qui aime le jeu offensif.
« Mais la première qualité d’un coach est de s’adapter », précise-t-il. « Je ne connais pas un coach qui ne veut pas marquer des buts. Mais tous ont envie de gagner des matches. C’est aussi ce qui m’habite. Et pour gagner, il faut marquer plus que l’adversaire. Je suis en effet tourné vers l’offensive mais aujourd’hui, l’équipe a beaucoup encaissé. Je devrai donc m’adapter. »
L’INVESTISSEMENT DES JOUEURS
À présent, le coach va s’atteler à mieux connaître son groupe. Pour ce faire, il compte passer le plus de temps possible avec lui afin de pouvoir mieux le connaître pour le match, déjà important, de dimanche contre Roulers.
« Mais je ne vais rien révolutionner, cela reste du foot. C’est aux joueurs de s’approprier le projet. On attend des joueurs qu’ils donnent le même investissement consenti par le club. Une équipe, ça se construit aussi dans le vestiaire et pour ce faire, il ne faut pas s’apprécier, il faut s’aimer », soutient le technicien français.
Dimanche, le coach passera déjà un premier test important. Et même s’il avoue ne pas encore connaître la D1B, il pourra se reposer sur son staff et sur ce qu’il a déjà vu de l’équipe samedi en Coupe de Belgique. Le nouveau T1 n’a pas de doutes sur l’investissement de ses joueurs pour la rencontre à venir et est clair sur un point : il est là pour gagner.