Dante Vanzeir a loupé un penalty à la 55e minute alors que le score était toujours de 0-0.
La déception est immense à l’Union qui a perdu la tête du championnat après sa défaite contre le FC Bruges (0-2). D’autant que Dante Vanzeir a manqué un penalty. next
Deux cent quatre jours, près de sept mois : c’est le temps depuis lequel l’Union occupait la tête du championnat. Mais ce dimanche, à regrets et remords, les Saint-Gillois ont dû abandonner le trône de la D1A sur lequel ils étaient montés le 16 octobre 2021 après une épique rencontre face à Seraing. Un strapontin que les hommes de Felice Mazzù ont dû céder, la mort dans l’âme, à un adversaire –le Club de Bruges- qui ne se sera pas spécialement montré beaucoup plus fort qu’eux. Mais qui aura surtout su saisir sa chance au moment opportun.Tout le contraire des Jaune et Bleu en somme. Et surtout de Dante Vanzeir qui avait –peut-être- la balle du titre entre ses pieds à la 55 e . Alors que Lazare s’était fait sécher dans le rectangle par Mechele, l’arbitre de la rencontre, Lawrence Visser, désignait à juste titre le point de penalty. Et c’est le néo-Diable rouge qui décidait de prendre ses responsabilités au nez et à la barbe de joueurs comme Undav et Teuma qui excellent eux aussi dans ce domaine. Vanzeir était prêt à revêtir sa cape de héros comme il l’avait fait un soir de janvier 2022 face à Genk lorsqu’il avait offert les trois points à son équipe dans les arrêts de jeu devant des supporters postés… dans le Parc Duden, en raison des restrictions sanitaires de l’époque. Mais c’est plutôt le même costume qu’un soir de février dernier qu’il allait endosser. Comme face à Saint-Trond, il allait placer à côté des cages. Et comme face aux Canaris (défaite 0-1), cela allait coûter très cher.Car ce coup de réparation loupé allait, d’un côté, donner un gros coup sur la tête des Saint-Gillois. Et de l’autre, revigorer des Brugeois jusque-là bousculés. Des Blauw en Zwart qui allaient croire en leur chance et crucifier les Bruxellois à un quart d’heure du terme sur une tête de Vanaken.L’USG allait ensuite jeter toutes ses forces dans la bataille, à l’image de Moris monté dans le rectangle brugeois dans les arrêts de jeu. Un risque qui n’allait pas payer puisque, en contre, et dans un goal vide, Rusa, fraîchement monté au jeu, tuait les derniers espoirs d’égalisation des Bruxellois qui n’avaient que leurs yeux pour pleurer.Place à la remobilisationLes Unionistes peuvent véritablement s’en vouloir. D’autant plus qu’ils avaient déjà eu plusieurs occasions de prendre les trois points face à l’Antwerp le week-end dernier. Pour le même prix, avec plus de réalisme lors de ces deux dernières rencontres, ils se seraient donc retrouvés en position plus que favorable avant les trois affrontements finaux…Mais la déception devra rapidement faire place à la remobilisation. Car les Saint-Gillois ont certes perdu une bataille mais pas la guerre. Loin de là, même. Ils conservent en effet encore toutes leurs chances de remporter le titre, eux qui ont –encore et toujours- leur sort entre les mains. S’ils remportent leurs trois prochains matches, ils seront assurés d’être sacrés. Mais pour cela, il s’agira avant tout de retrouver de l’efficacité offensive. Car au final, c’est là que s’est située la différence entre Saint-Gillois et Brugeois lors de leurs trois affrontements cette saison. Les troupes de Felice Mazzù ne sont jamais parvenues à faire trembler les filets de Simon Mignolet, au contraire de celles d’Alfred Schreuder qui ont trouvé à trois reprises l’ouverture. Les Jaune et bleu ont trois jours pour se remobiliser et trouver un remède à ces maux. Et ce, afin de pouvoir faire perdurer le rêve.