Il s’apprête à dispenser ses premières séances.
L’USG reprend le chemin des entraînements cette semaine avec, à sa tête, Karel Geraerts, l’ancien adjoint de Felice Mazzù. La tâche du nouveau coach saint-gillois s’annonce corsée. Pour sa première expérience en tant que T1, les chantiers ne manquent pas ! next
L’heure des retrouvailles a sonné à l’Union. Ce lundi, les joueurs saint-gillois (à l’exception des internationaux) passeront les traditionnels tests physiques et médicaux, avant de prendre le chemin des terrains plus tard dans la semaine. Et ce, sous la supervision de leur nouveau T1, Karel Geraerts, l’ancien adjoint de Felice Mazzù qui a pris du galon durant l’intersaison en étant promu entraîneur en chef.
Un coach dont la mission parait immense. En effet, après une campagne 2021-2022 exceptionnelle à tous points de vue, il sera bien difficile -voire presque impossible ?- de faire mieux cette saison. D’autant que depuis le coup de sifflet final du défunt championnat il y a un mois, l’USG a été traversée par d’importantes turbulences. Voici les grands travaux auxquels Karel Geraerts, pour sa toute première expérience comme coach principal, devra rapidement s’attaquer.
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Recréer une cohésion
de groupe
Les Saint-Gillois le criaient sur tous les toits la saison dernière : c’est leur esprit d’équipe qui faisait la différence. Une mentalité à toute épreuve qui leur a permis de se surpasser et d’accrocher une historique deuxième place. Mais cette union sacrée en a pris un sacré coup depuis lors, notamment suite au départ inopiné de Felice Mazzù vers Anderlecht. Un coach qui fédérait et transcendait un groupe resté pratiquement inchangé depuis deux ans. Mais qui devrait désormais avoir un tout autre visage. Car l’Union a déjà perdu quelques éléments majeurs durant cette intersaison, comme Undav, Mitoma, Kozlowski et Millan. Et ce ne sera probablement pas tout puisque le départ de Nielsen semble inéluctable. Tandis que des joueurs comme Vanzeir, Teuma, Van der Heyden, Nieuwkoop ou Moris, pour ne citer qu’eux, attirent logiquement les regards d’autres écuries. À l’inverse, déjà deux nouvelles têtes vont faire leur apparition, deux défenseurs : le jeune Arnaud Dony de Saint-Trond et Viktor Boone de Deinze.
Karel Geraerts devra donc rapidement insuffler une nouvelle dynamique de groupe. Et ce, également au niveau de ses assistants. Car Mazzù souhaite emmener dans ses bagages à Anderlecht l’entraîneur des gardiens Laurent Deraedt, l’analyste vidéo Sandro Salamone et le préparateur physique Thibaut Meyer. La composition du nouveau staff unioniste n’est toutefois pas encore connue. Seule certitude : Arthur Kopyt, le T3 sous Mazzù, en fera bel et bien partie, lui qui a décidé de rester à l’USG.
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Apposer sa propre
griffe à l’équipe
On connaissait le Karel Geraerts footballeur. Un joueur besogneux au caractère bien trempé. Mais on ne connaît pas encore le Karel Geraerts entraîneur. Quelle sera sa philosophie de jeu ? Quelle sera son approche tactique ? Perpétuera-t-il le fameux 3-5-2 cher à Felice Mazzù ? Ou bien optera-t-il pour une autre animation de jeu ?
L’ancien Diable rouge risque en tout cas, à ses débuts tout du moins, d’être comparé à son prédécesseur avec qui il a travaillé ces deux dernières années, et pour lequel il n’a jamais caché son admiration. « C’est une fierté de pouvoir travailler avec Felice. Il est, pour moi, l’un des meilleurs coaches en Belgique et ce, depuis longtemps. Que ce soit mentalement, tactiquement ou au niveau de la communication », avait-il déjà déclaré. À lui désormais d’apposer sa propre griffe, son propre style à l’équipe.
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Préparer ses joueurs
à une saison dantesque
Cette saison s’annonce épique pour tous les clubs de D1A de par sa longueur et son intensité. Mais encore un petit peu plus pour l’Union Saint-Gilloise qui est assurée de disputer, au minimum, huit matches européens d’ici à la Coupe du monde qui débutera le 21 novembre prochain. Toutes compétitions confondues, l’USG disputera près d’une trentaine de matches jusqu’au Mondial ! « Ce qui est un challenge totalement inédit pour notre club », avait d’ailleurs noté le président anglais de l’USG, Alex Muzio, au moment de la présentation de Karel Geraerts il y a une dizaine de jours. Pour faire face à toutes ces échéances, ce dernier devrait dès lors logiquement bénéficier d’un noyau plus large en profondeur que celui dont disposait Felice Mazzù la saison dernière. À lui de préparer celui-ci au mieux afin d’être prêt dans cinq semaines, la reprise du championnat étant déjà prévue le week-end du 22 au 24 juillet.