Le maillot liégeois, le plus cher de Belgique.DR
La vareuse Adidas du Standard est vendue au prix de 90 euros, soit 35 de plus que celle de l’Union Saint-Gilloise, la moins chère de Jupiler Pro League. next
En ce début de saison, nombreux sont les fans à vouloir se procurer le tout nouveau maillot officiel de leur équipe favorite. Mais suivant le club qu’ils supportent, il leur faudra débourser une somme plus ou moins importante.
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74 euros
le maillot en moyenne
Les supporters du Standard sont ceux de D1A qui devront le plus mettre la main à la poche avant d’enfiler la vareuse de leur club préféré. Le prix du maillot adulte, à domicile, étant de 90 euros, hors flocage. À l’autre bout du classement, ce sont les fans de l’Union Saint-Gilloise qui devront le moins délier les cordons de la bourse pour enfiler la chasuble bleu et jaune de leur club mise en vente au prix de 55 euros, hors flocage. Fait plutôt cocasse, à l’heure actuelle, il ne reste plus aucun maillot XXL en vente au Standard… tandis qu’il ne reste plus que des vareuses XXL à l’Union.
En moyenne, un supporter en Belgique devra débourser un peu plus de 74 euros pour pouvoir porter le maillot officiel de son club. À ce montant pourra se rajouter celui du flocage qui varie, d’une formation à l’autre, de 10 à 17,5 euros. Sans oublier que les plus fervents des fans achèteront aussi le short et les bas de leur équipe favorite. Ce qui, tout mis bout à bout, représente une certaine somme. À Anderlecht par exemple, il vous faudra débourser 145 euros pour être habillé en mauve et blanc de la tête aux pieds. Un montant qui comprend : 80 euros pour le maillot, 15 pour le flocage, 35 pour le short et 15 pour les bas.
À noter toutefois que la Belgique est moins chère que certains de ses « grands » voisins européens. En France, par exemple, il faudra débourser en moyenne 83,54 euros pour revêtir l’équipement officiel de son club.
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« Le prix dépend
de différents critères »
Mais comment expliquer cette différence de prix de plusieurs dizaines d’euros d’un maillot à un autre ? La réponse tiendrait en plusieurs points selon Alexandre De Meeter, fondateur de l’agence de communication Sportimize et auteur de cette étude. « Il faut d’abord voir s’il s’agit ou pas de la même marque. Car certaines sont plus chères que d’autres. Il faut ensuite voir s’il s’agit d’un maillot catalogue que le club a commandé à la marque ou bien s’il a été fait sur mesure. Il y a enfin le choix de la qualité du tissu ainsi que la technologie utilisée pour créer le maillot. Par exemple, le logo du club pourrait soit être sublimé directement dans le tissu, soit être en caoutchouc ou en broderie et rajouté au maillot. Tous ces aspects mis ensemble détermineront alors le prix de vente. »
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Treize équipementiers
différents pour 18 clubs
La concurrence est rude entre équipementiers en Belgique. Ils sont treize à habiller les dix-huit clubs de D1A. Alors qu’à titre de comparaison, ils sont dix pour les vingt formations de Ligue 1 en France.
Chez nous, seules quatre marques habillent plus d’un club. La plus représentée est Kappa qui fournit les équipements de trois formations : Charleroi, Seraing et le Cercle de Bruges. « La marque italienne qu’on avait bien connue au début des années 2000 avec notamment Genk fait son grand retour en Belgique depuis quelque temps. Elle équipe aussi le FC Metz en France, le club partenaire du FC Seraing », analyse Alexandre De Meeter.
La marque Macron équipe quant à elle le Club de Bruges et Saint-Trond, tandis qu’Adidas habille le Standard et Eupen et que Nike s’occupe de Genk et Westerlo.
Pour les autres, certaines ont une résonance nettement moins familière à nos oreilles. Comme Craft qui fournit La Gantoise. « Il s’agit d’une marque suédoise qui a décidé d’habiller un club par pays afin de se développer. En France par exemple, elle est l’équipementier du FC Toulouse, aux Pays-Bas du PEC Zwolle et en Allemagne de Darmstadt. OHL pour sa part a décidé de troquer Adidas pour Stanno, une marque plus multisports qui est notamment bien implantée dans le monde du cyclisme. Tandis que Courtrai est le client de la marque néerlandaise Beltona qui était très prisée chez nous dans les années 80. »
À noter enfin qu’une équipe a créé sa propre marque : l’Union Saint-Gilloise qui a troqué cette année Le Coq Sportif pour lancer Union 60.