VINCENT MILLERCela sent bon le début de saison du côté du RWDM. Ce week-end, le Tour de Zwanze a battu son plein alors que les joueurs, eux, reprennent le collier ce lundi. L’occasion a été donnée à Thierry Dailly de rencontrer ses supporters, mais également, pour La Capitale, de faire le tour des sujets chauds, comme ceux ayant trait à la construction du noyau ou encore à l’arrivée d’investisseurs. next
Le temps commençait à devenir long, très long même. Mais voilà que les choses s’animent à nouveau du côté du RWDM qui, pour rappel, a disputé son dernier match officiel il y a huit semaines déjà. Une animation « en surface » car, en coulisses, les dirigeants molenbeekois n’ont pas chômé durant tout ce temps. « On pense qu’on est en congé en fin de saison. Mais pas du tout », confie d’ailleurs à ce propose Thierry Dailly, le président du club. « On n’a jamais de répit. Tout va tellement vite qu’on n’a pas beaucoup le temps de profiter. »Pourtant, accompagné, entre autres, de son fidèle bras droit Serge Beerens ainsi que de son coach, Vincent Euvrard, et de son directeur sportif, Julien Gorius, il s’est offert un beau moment de détente ce week-end en partant à la rencontre de ses supporters lors de la clôture du Tour de Zwanze. De vendredi à dimanche, il s’est rendu dans des cafés à Molenbeek et dans le Brabant flamand afin de prendre le pouls de ses fans. Et également de donner un coup de boost à la campagne des abonnements qui a déjà dépassé les 1.000 ventes. « On est un club très proche de nos supporters. Cela a toujours été le cas depuis que tout a recommencé en 2015. Savoir qu’on va les revoir au stade bientôt, c’est très important. Je suis optimiste, même si on a toujours des petites craintes. Car on ne sait jamais ce qu’il va se passer au niveau du Covid. En tout cas, si on ne pouvait pas recommencer avec nos supporters, ce serait vraiment une catastrophe. Et je ne parle même pas de l’aspect financier. Je parle surtout de l’aspect mental pour tous les gens qui travaillent au club, ainsi que pour moi aussi bien évidemment. Et j’espère de tout coeur qu’on aura un stade comble lors de la première rencontre du championnat. »Des fans qui, outre le bonheur de retrouver « leur » stade Machtens, seront également curieux de découvrir à quoi ressemblera leur équipe. Pour l’heure, le mercato du RWDM est plutôt calme. En effet, si plusieurs départs sont déjà à acter (comme par exemple, Rocha, Bova ou Electeur), aucune arrivée n’a encore été annoncée. Mais les choses devraient bouger. « L’an dernier, on avait besoin de dix à quinze joueurs. Or, cette année, c’est complètement différent », prélude Thierry Dailly. « On a déjà une grosse base. Tous nos titulaires sont là. À ceux-ci, il faudra adjoindre quatre, cinq ou six joueurs qui devront être une plus-value pour le noyau, c’est-à-dire aussi bons ou plus forts que les joueurs actuels. C’est donc plus compliqué à trouver et également, budgétairement parlant, plus difficile. Il faut dès lors prendre patience. D’autant que le marché professionnel est complètement différent des autres années et qu’on est encore en plein Euro. Mais quand les grands commenceront à acheter, alors des mouvements auront lieu et il y aura des opportunités à faire. Pour autant, on ne compte pas attendre la dernière minute. D’ailleurs, dès cette semaine, on va déjà pouvoir communiquer une ou deux arrivées. »Il y a une dizaine de jours, le média américain CBS Sports rapportait que le groupe d’investisseurs Kapital Football Group (KFG) aurait jeté son dévolu sur le RWDM. Une information que ne confirme, ni n’infirme Thierry Dailly qui, il le répète depuis plusieurs mois déjà, est effectivement à la recherche de personnes pouvant l’aider à faire évoluer le club. « Je suis en discussion avancée avec plusieurs groupes et des personnes vraiment très intéressantes qui pourront faire du RWDM ce qu’il doit être, c’est-à-dire un grand club. Si cela pourrait se faire rapidement ? Cela peut arriver demain, comme la semaine prochaine, comme dans six mois. Car le travail qui doit être fait pour mettre tout cela en place est énorme. Il faut des audits, etc. Mais ce qui est certain, c’est que la personne qui viendra sera la bonne. Aujourd’hui, j’ai encore la chance et la force de pouvoir choisir. Donc, le plus important, ce que je veux absolument, ce sont des personnes qui ont les mêmes visions, ambitions, valeurs et ADN que ceux du club. »Quand on vous disait que cela bougeait en coulisses…