E n football, certaines rencon-
tres sont gagnées grâce au ta-
lent d’une individualité fai-
sant la différence sur le terrain.
D’autres peuvent être remportées
grâce à des bons choix d’un en-
traîneur faisant la différence de-
puis son banc de touche. Celle qui
opposait l’Union à Courtrai fait
indéniablement partie de cette
seconde catégorie. Face à un ad-
versaire qui n’avait plus rien à
jouer, Karel Geraerts a permis à
l’Union de se sortir du bourbier
courtraisien pour bien finir sa
phase classique.
Conditions difficiles
Tous les ingrédients du match
piège étaient réunis pour les
Bruxellois avec ce déplacement
un dimanche soir à Courtrai,
72 heures après une sortie euro-
péenne et dans des conditions
météorologiques détestables. Et
les Bruxellois sont tombés dans ce
piège malgré un bon premier
quart d’heure ponctué par un but
de Casper Terho. La titularisation
du Finlandais était le premier bon
choix de Geraerts. D’une belle re-
prise du gauche sur un ballon in-
telligemment remis par Boniface,
le joueur de 19 ans ouvrait le
score. Les Bruxellois ont ensuite
trop manqué de justesse, permet-
tant à leur adversaire de revenir
dans le match cia Silva et de se
montrer dangereux. Et le penalty
converti en deux temps par Karel
D’Haene punissait des Unionistes
parfois apathiques.
Quatre changements
À l’heure de jeu, Geraerts pre-
nait à nouveau ses responsabilités
en effectuant quatre change-
ments simultanés qui allaient dé-
bloquer la situation. Les vice-
champions de Belgique le savent :
le niveau doit être rehaussé du-
rant les playoffs et les boulons de-
vront être resserrés défensive-
ment…
Heureuse du match nul de Genk
à Charleroi, l’Union apprenait
qu’elle finissait la phase classique
à égalité avec le leader limbour-
geois. Karel Geraerts avait, lui, le
sentiment du devoir accompli.