Après la publication d’un communiqué de presse critiquant la décision communale de mettre un terme à convention d’occupation du stade Machtens par le White Star et l’annonce d’une conférence de presse pour parler des“orientations prises pour assurer la pérennité des activités du club”, les rumeurs au sujet de l’avenir du club bruxellois n’ont pas tardé à émerger de ça et là. La revente du matricule ? Un déménagement vers Mons, Denderleeuw, Alost ou ailleurs ?
Le manager du club, John Bico, absent, ses représentants n’ont pas pu apporter énormément de réponse ce lundi. “Toutes les options sont envisagées, aucune porte n’est fermée, l’avenir répondra à cette question”, se sont-ils quasiment contentés de répondre aux interrogations des journalistes, tout en omettant volontairement de mentionner le moindre
détail du dossier pour éviter de se mettre en difficulté vis-à-vis du boss sans doute. Pas question non plus de raviver le conflit avec la commune. “Parce qu’aujourd’hui le temps n’est pas de trouver des responsables aux problèmes mais plutôt des solutions”, glisse Julien Carpentier, relation presse du club.
Car même si la hache de guerre semble loin d’être enterrée avec la commune, preuve en est, le communiqué publié il y a quelques jours à peine, les Molenbeekois n’ont pas fait une croix définitive sur l’occupation du stade Machtens l’an prochain. “Ce serait en effet la meilleure de toutes les solutions”, a encore estimé le relation presse du club. “Suite à l’intervention de plusieurs conseillers communaux interpellés par de multiples parents au sujet d’un possible départ du centre de formation du RWS Bruxelles, un nouveau dialogue a été initié, duquel nous attendons encore des nouvelles aujourd’hui, mais la discrétion est désormais de mise dans ce dossier.”
Pour le reste, c’est silenzio stampa du côté des Bruxellois. “Mais on reste confiant, même très confiant, nous ne sommes pas inquiets par rapport à la licence”, assuraient-ils en guise de conclusion.
Mathieu Golinvaux
John Bico était évidemment le grand absent de cette – inutile – conférence de presse.
MOLENBEEK Si les dirigeants bruxellois ont juré que la priorité était de rester au stade Machtens l’an prochain, ils n’ont toutefois pas nié qu’un déménagement était également une possibilité, au cas où. Mais si le White Star quitte Molenbeek, on voit mal les 600 petits Molenbeekois suivre, surtout si c’est pour aller ailleurs que Bruxelles.“Mais on peut parfois déménager dans la même rue ou pas très loin”, a, à nouveau, répondu laconiquement Julien Carpentier. Mis à part les stades roi Baudouin, Astrid ou Machtens, il n’existe toutefois pas dix enceintes, aux normes de la D1B, capables d’accueillir lesÉtoilés. “Mais je vous laisse faire votre conclusion, parce toutes les pistes sont encore étudiées à l’heure qu’il est.” La revente du matricule ne semble toutefois pas être une priorité, surtout depuis l’instauration de la règle interdisant la revente d’un matricule à plus de 30 km. Et si l’avenir du club était menacé ?“Nous n’écrivons pas son futur entre guillemets en tout cas”, tente de rassurer le responsable presse.