Déniché au printemps 2014, sur les recommandations de Roger Hénuset, le responsable de l’école des jeunes, qui l’avait côtoyé lors de sa fin de carrière à Lessines, Charles Morren a, depuis, balayé tous les doutes concernant la faculté, pour un élément talentueux issu de P2 tel que lui, de pouvoir s’imposer, d’abord en D3, puis à l’échelon supérieur.
Et cette saison, c’est pratiquement l’élite que le médian polyvalent croise sur son chemin. “Toutes les équipes se tiennent de près et la plupart ont un passé récent en D1. À Louvain, nous avons eu un aperçu de ce qui nous attend cette saison. Le début de match fut difficile. On nous avait demandé de presser très haut, mais cela créait trop d’espaces dans notre dos.
Notre premier but nous a mis dans les meilleures conditions possibles.”
La suite a été plus aisée pour des Unionistes qui ont émergé nettement.“Mais nous ne pouvons pas nous reposer sur nos lauriers. Désormais, c’est le Lierse qui nous attend avec un duo d’attaquants Joachim-De Belder très percutant. Le coach nous a mis en garde, tout en précisant qu’il y a un coup à jouer sur leurs sorties défensives.”
Ce match se disputera dans un contexte particulier. “On va devoir s’alimenter autrement (NdlR : le coup d’envoi est à 12h30 !). En plus, au Heysel, nous les joueurs, sommes curieux de voir ce que cela va donner au niveau de nos supporters, séparés du terrain par une piste d’athlétisme en même temps qu’ils découvriront un nouveau stade. La pelouse a, semble-t-il, été renouvelée et il est dommage que nous n’ayons pas pu la tester. Pour moi, passer des installations d’un petit club hennuyer au stade national, le contraste est saisissant !”
J.-F. De.
le noyau : Sadin, Saussez; Martens, Mpati, Palmeri, Neels, Perdichizzi,
Kaminiaris; Massengo, Morren, Zitte, Wallaert, Aguemon, Fixelles, Baherlé; Rajsel, Mombongo, Fauré.
La rencontre étant programmée à 12h30, les Unionistes vont devoir “s’alimenter autrement”.