VINCENT MILLER
Ses deux buts cette saison ont été inscrits contre le RWDM.BelgaCe dimanche, l’Union se déplace chez son dauphin, Seraing. En cas de victoire, les Bruxellois compteraient dix unités d’avance sur les Sérésiens après seulement douze matches ! Une belle perspective pour les troupes de Felice Mazzù. Et pour Brighton Labeau qui espère bien continuer sur sa lancée du week-end dernier face au RWDM. prevnext
Après la victoire face à Molenbeek dimanche dernier – la sixième d’affilée –, le mot d’ordre dans le camp unioniste était de ne pas s’enflammer. Certes, le championnat est encore long. Et certes, comme l’avait expliqué le T1 saint-gillois dans nos colonnes, beaucoup de choses peuvent encore survenir en cette période troublée par le Covid. Mais il n’empêche, lorsque les Bruxellois analysent le classement, ils peuvent rapidement faire le calcul. En cas de succès face à Seraing ce dimanche, ils compteront dix points d’avance, à trois matches seulement de la – courte- pause hivernale. « Ce serait magnifique pour nous de se dire qu’on serait pratiquement arrivé à la trêve avec une telle avance », lance l’attaquant français de l’Union, Brighton Labeau. « Ce serait bénéfique pour ensuite bien entamer la seconde partie de championnat. Mais on se focalise sur chaque match l’un après l’autre. »À commencer donc par Seraing, une équipe qui ne sera pas facile à manier pour les Saint-Gillois. Car, même si les Liégeois éprouvent plus de difficultés ces dernières semaines (ils n’ont pris qu’un point lors de leurs trois derniers matches), ils peuvent se montrer redoutables. Comme ils l’ont prouvé en début de saison avec notamment ce diable de Georges Mikautadze, l’attaquant sérésien auteur de 15 des 28 buts de son équipe en championnat. « C’est clair que ce sera une rencontre très compliquée », confirme Brighton Labeau. « Il faudra vraiment prendre Seraing au sérieux car c’était la bonne surprise de ce début de saison. Et c’est de plus une équipe qui joue très bien au ballon. Ce n’est pas du tout un hasard si elle se retrouve à la deuxième place du classement. Mais pour nous, il faudra aller là-bas avec les mêmes ambitions que lors de tous les autres matches, c’est-à-dire pour prendre les trois points. »Et pour ce faire, l’Union pourra donc compter sur son attaquant, Brighton Labeau, qui est en confiance après son deuxième but de la saison le week-end dernier. Un deuxième but inscrit, comme le premier en septembre, face au RWDM. « Mais cette fois, ce goal a été récompensé par une victoire », se réjouit-il. « Ce n’est que du bonheur. J’espère maintenant que ce but en amènera d’autres. Je suis en train de retrouver mes sensations et, personnellement, je me suis fixé la barre des dix buts à atteindre. »Mais il sait que la concurrence sur le front de l’attaque fait rage depuis le début de la saison. Alors que le bât blessait au niveau offensif l’année dernière, ce secteur s’apparente désormais comme une des grandes forces de l’Union qui a déjà planté vingt-huit banderilles en onze matches, dont onze du seul Dante Vanzeir ! « Mais il ne s’agit pas d’une concurrence malsaine avec Dante et Deniz (NDLR : Undav). Au contraire, on s’entend très bien. D’ailleurs, on se dit toujours : « Bonne chance à toi, j’espère que tu marqueras ». Mais évidemment, lorsque je rentre ou que je suis titularisé, je veux prouver que j’ai ma place. »Brighton Labeau semble donc retrouver ses sensations. Des bonnes sensations qui lui avaient permis d’être transféré à l’Union durant l’été en provenance de… Roumanie. En effet, il évoluait l’année dernière au Rapid Bucarest. « En fait, j’ai été formé à Monaco », détaille le joueur de 24 ans. « J’y suis arrivé à l’âge de 15 ans et j’y ai passé sept années. C’est d’ailleurs là que j’ai signé mon premier contrat professionnel. En 2017, j’ai signé à Amiens où j’ai fait deux apparitions en Ligue 1. Mais ce n’était pas suffisant et j’ai été prêté en janvier en Nationale à Créteil. Le prêt ne s’est pas très bien passé et j’ai été prêté l’année suivante à Villefranche, toujours en Nationale, du côté de Lyon. Finalement, j’ai cassé mon contrat avec Amiens car le club ne voulait plus de moi. Après cette expérience, je voulais partir à l’étranger car j’avais des difficultés avec la France. Je voulais découvrir de nouveaux horizons, de nouvelles cultures. J’aurais dû signer à Westerlo mais cela ne s’est pas fait. Et finalement, je me suis lancé pour la Roumanie. J’y ai passé une très bonne saison, même si certains diront que, au niveau des statistiques, ce n’était pas suffisant car je n’ai marqué que trois buts en vingt-cinq matches. »Des statistiques qu’il a à cœur de soigner cette saison avec l’Union. Et pourquoi pas dès dimanche à Seraing ? Réponse à partir de 20h.