V.M.
En fin de contrat, l’attaquant français espère bien prolonger.
Mais où s’arrêtera donc l’Union ? Championne depuis le 13 mars, l’USG n’a pas pour autant levé le pied, réalisant un quatre sur six face à deux pointures de la série, Westerlo et Seraing. Ce dimanche, c’est encore un gros morceau qui attend les Saint-Gillois : Lommel, qui lorgne toujours sur la deuxième place. « Et d’après moi, il s’agit de la meilleure équipe après nous », pointe l’attaquant du matricule 10, Brighton Labeau. « Je la considère supérieure à Seraing en termes de qualité. Elle a vraiment d’excellents joueurs, même si elle a fait des faux-pas. Ce sera un match très compliqué. »D’autant plus compliqué que l’Union jouera sans son meilleur buteur, Dante Vanzeir (19 réalisations devant Georges Mikautadze de Seraing qui en est à 18), blessé et forfait jusqu’à la fin de la saison. Une belle opportunité, dès lors, pour l’attaquant français de se montrer lors des derniers matches de cette campagne historique, lui qui n’a bénéficié que d’un temps de jeu réduit cette saison. « D’un point de vue personnel, j’ai aimé ma saison car c’était vraiment très agréable de faire partie d’un groupe aussi fort et familial », explique-t-il. « J’aurais certes aimé jouer un peu plus mais quand je vois ce que mes compères d’attaque font à chaque match, je suis juste content pour eux. Et je me dis que je dois simplement en rajouter une couche et être décisif lorsque je monte au jeu. »« Pallier l’absence du meilleur buteur de D1B »Ce qu’il est parvenu à réaliser à plusieurs reprises cette saison, inscrivant tout de même cinq buts et délivrant deux assists. « J’aurais préféré finir la saison avec un total encore plus conséquent. Mais il reste encore quelques matches à jouer et je vais tout faire pour bien terminer. D’autant qu’il faut pallier l’absence du meilleur buteur du championnat. »Arrivé à l’Union en début de saison en provenance du Rapid Bucarest en Roumanie, Brighton Labeau semble en tout cas avoir trouvé ses marques à Saint-Gilles. Et espère bien poursuivre l’aventure, lui dont le contrat arrive à échéance d’ici quelques semaines. « On essaye de voir pour prolonger », confirme-t-il. « Comme je l’ai déjà dit, lorsque j’ai débarqué ici, j’ai ressenti quelque chose qui me manquait depuis que j’ai quitté Monaco (NDLR : en 2017). Je l’ai retrouvé et cela m’a permis de m’épanouir. Il me reste encore de belles choses à vivre ici. »Et ce qu’il a retrouvé, c’est un titre de champion. Car sur le Rocher, il avait déjà connu une telle joie. « J’ai été champion en Nationaux U19 avec Monaco. C’était tout simplement incroyable, une sensation inouïe. En fait, peu importe la division, je souhaite à chaque footballeur de pouvoir vivre au moins une fois dans sa carrière de tels moments. Personnellement, je pourrai désormais écrire sur mon CV que j’ai été champion de D2 belge. Et qu’on est rentré dans l’histoire du club. Car les supporters attendaient un retour en Division 1 depuis 48 ans ! »