Boniface et Puertas se sont fait plaisir contre Ostende dimanche soir.
Depuis début octobre, l’Union est passée à la vitesse supérieure. Alors qu’elle n’avait inscrit « que » vingt buts lors des treize premiers matches, elle vient d’en passer seize en cinq rencontres ! Et tout le monde -ou presque- participe à la fête offensive du côté saint-gillois. prevnext
Mais qu’ont mangé les troupes de Karel Geraerts durant la mini-trêve internationale de fin septembre ? Du lion, à en regarder leurs statistiques offensives. Car depuis la reprise, c’est-à-dire lors des cinq derniers matches toutes compétitions confondues, les Saint-Gillois tournent à une moyenne de plus de trois buts par rencontre (la large victoire 1-6 à Ostende de ce dimanche soir ayant naturellement grandement contribué à faire gonfler les chiffres). Alors que jusque-là, ils tournaient à une moyenne d’un goal et demi par match. En résumé, les Jaune et Bleu scorent donc deux fois plus par rencontre depuis le début du mois d’octobre !
Au total depuis le coup de sifflet initial de la saison, ils ont déjà inscrit 36 buts en 18 apparitions. Soit une moyenne de deux buts par matches. C’est-à-dire la même que l’Union de l’année dernière qui avait, elle, marqué 83 goals en 42 joutes, toutes compétitions confondues. Et si cette USG 2022-2023 était aussi toute aussi forte que sa prédécesseure ? Voire même plus ?
Une question qui mérite d’autant plus d’être posée que, cette année -et encore plus que l’an passé- tout le monde ou presque a droit à sa part du gâteau. Sur les cinq derniers matches, ils sont en effet huit joueurs différents à avoir fait trembler les filets adverses : tant des défenseurs (Burgess, Kandouss et Sykes), que des milieux (Puertas et Adingra) ou que des attaquants (Boniface, Vanzeir et Nilsson). Au total, ils sont mêmes treize depuis le début de la saison à déjà avoir trouvé l’ouverture : Van der Heyden, Teuma, Lynen, Lapoussin et Ayensa s’étant ainsi illustré avant la trêve. Et ce, en 18 rencontres donc. À titre de comparaison, la saison dernière, ils étaient certes 14 à avoir pu planter au moins une rose, mais en 42 matches.
Cette Union « new look » semble en outre nettement plus imprévisible que la saison dernière. En effet, alors que Mazzù plaçait principalement sa force de frappe offensive dans son duo d’attaque Vanzeir-Undav (42 buts à eux deux), celle de Geraerts diversifie ses sources de danger. Ils sont ainsi déjà quatre à avoir marqué au moins cinq goals (Teuma, Boniface, Vanzeir et Adingra). « Notre force, c’est qu’on peut faire tourner l’effectif efficacement », constate Cameron Puertas, le joueur suisse auteur du sixième et dernier but des Bruxellois à la Côte ce dimanche (et qui est devenu le treizième buteur différent de l’Union cette saison). « On voit que cela fonctionne. On sait que quand des joueurs rentrent, ils sont capables de faire la différence. On peut compter sur tout le monde dans l’équipe. Il n’y a pas que onze joueurs. »
Un constat qui ne sera pas pour déplaire à Karel Geraerts qui sait mieux que quiconque qu’il aura besoin de toutes ses forces vives pour arriver, sans encombre, à la Coupe du monde en novembre. Car d’ici là, il reste encore huit matches à disputer à ses ouailles. Et non des moindres. Avec notamment cette semaine les réceptions de La Gantoise (mercredi) et de Bruges (samedi).