Dire que la situation se complique pour Tubize est un euphémisme. La prestation de vendredi face à Westerlo pose énormément de questions et a fait réagir le directeur général du club, Josselin Croisé.
« Forcément, on peut se montrer inquiet », estime-t-il. « Nous commençons les playdowns par un nul et une défaite en étant derniers donc bien sûr, c’est inquiétant. Nous avons désormais deux tête-à-tête contre une équipe
(ndlr. l’Union). Cela ne sert à rien d’être abattu. »
Le dirigeant de l’AFC Tubize veut rester positif mais il se rend tout à fait compte que le visage affiché face à Westerlo est largement insuffisant pour une formation qui doit sauver sa peau…
« Vendredi soir, on a donné le match à l’adversaire. Il y avait une équipe qui avait envie et une autre qui semblait perdue. La pression ? Je ne sais pas. En revanche, il faut se rendre à l’évidence et se sortir les tripes. Tout le monde doit se secouer. Les joueurs doivent faire face à leurs responsabilités et rester solidaires. »
Les mots sortis par le directeur général du club sont assez réalistes et traduisent en tout cas l’absolue nécessité de voir une réaction face à l’Union vendredi prochain. Les Sang et Or ont offert une
piètre réplique à Westerlo et on imagine mal la possibilité de maintenir le club si les joueurs récidivent face aux Unionistes.
« La double opposition face à l’Union sera à double-tranchant », explique Josselin Croisé.
Si la direction était forcément déçue du résultat, le coach aussi. Et il ne s’est pas privé pour l’expliquer au terme de la rencontre.
« Je suis en colère »
« Nous n’avons pas joué ce match », expliquait Christian Bracconi. « Le terrain a mis plus Westerlo en difficulté que nous l’avons fait. Je suis en colère d’avoir perdu de la sorte. Sans combattre. Ce n’est pas dans mon état d’esprit. Nous n’avons même pas réussi à exploiter une idée au cours de la rencontre. Je n’ai pas vu une équipe
qui se battait sur le terrain. Oui, ça m’inquiète. Ce match doit nous servir à ne pas reproduire ça pour la suite.
En attendant, les échéances se réduisent et les Tubiziens vont rapidement devoir rectifier le tir sous peine de voir les possibilités de maintien voler en éclats.
« Il faut remobiliser les troupes et voir les joueurs réellement investis pour sauver le club. J’ai de la peine pour les gens qui sont venus au stade vendredi, et pour tous les jeunes qui étaient là(ndlr. plus de 300 jeunes sont montés sur la pelouse pour accueillir les deux équipes). »
Sur l’absence de Florent Stevance, meilleur buteur tubizien mais dans le creux depuis quelques semaines, le coach a botté en touche : « je n’ai pas envie d’en parler ». Des solutions vont en tout cas devoir être vite trouvées.