Mazzù a déçu certains fans unionistes
en rejoignant Anderlecht.
E ntre Damien Marcq et
Felice Mazzù, l’entente
a toujours été plus que
bonne. Les deux hommes,
qui se sont d’abord connus à
Charleroi, ont vécu à l’Union
une magnifique saison en-
semble avant que leurs che-
mins ne se séparent… “Il est
impossible de se mettre à la
place de Felice”, explique
Marcq au sujet du départ de
Mazzù vers Anderlecht. “Il a
fait ce choix en âme et cons-
cience. Et je suis persuadé que
ce n’était pas un choix facile à
poser. Anderlecht est un club
prestigieux qui joue le haut du
classement et l’aspect financier
a aussi dû jouer un rôle. Je
comprends sa décision de par-
tir, tout comme je comprends la
frustration des supporters de
l’Union. Felice est le seul à avoir
pris cette décision et il va l’as-
sumer. S’il arrive à mettre sa
philosophie en place à Ander-
lecht, l’avenir du club sera beau
ces prochaines années. J’espère
qu’il réussira et qu’il pourra
montrer que son passage à
Genk n’était qu’un faux pas.”
. Geraerts,
le choix logique
Pour remplacer Mazzù à la
tête de l’équipe, la direction
saint-gilloise a opté pour Ka-
rel Geraerts. Le Limbourgeois
de 40 ans vit sa première ex-
périence en tant qu’entraî-
neur principal. “C’est la déci-
sion la plus logique car il con-
naît le groupe par cœur et il
connaît la façon de travailler
du club. Cela n’a donc pas été
une surprise. La saison de con-
firmation est toujours plus
compliquée que celle de la ré-
vélation. On verra si l’Union est
faite pour jouer les Champions
Playoffs durant les cinq ou dix
prochaines années. On verra si
l’Union peut être mise dans le
même lot qu’Anderlecht, Genk
ou le Club Bruges. Les matchs
s’enchaîneront et l’équipe sera
attendue chaque week-end : ce
sera aux joueurs de montrer
s’ils ont les épaules assez soli-
des.”