Thibaut Peyre a donné son accord ce mercredi matin à l’Union Saint-Gilloise. Le défenseur français évoluait depuis trois ans et demi à Mouscron et prend le même chemin que son coéquipier Roman Ferber.
Thibaut Peyre a été séduit par le football de l’Union mais aussi par l’engouement autour du club
football – d1B
Après trois ans et demi et 78 matches au Canonnier, Thibaut Peyre a décidé de donner une nouvelle orientation à sa carrière. Le défenseur de 24 ans, formé à Toulouse, mais également passé par Lille, Cannes et Marseille lorsqu’il
était encore adolescent, s’est engagé pour deux saisons dans le club entraîné par Marc Grosjean. Il avait connu la montée avec les Hurlus et avait réussi à se maintenir de justesse cette année.
Quelles raisons vous ont poussé à signer à l’Union ?
Je voulais sortir de ma zone de confort. J’étais un ancien de la maison. Mouscron était comme ma seconde maison. J’ai un petit pincement au cœur de quitter ce club. Mais je voulais me donner un nouveau challenge. Les objectifs étaient atteints avec les Mouscronnois. On a réussi à faire monter le club puis à se maintenir. Je repars maintenant de zéro. J’ai eu pas mal de propositions d’autres clubs de D1B mais j’ai été séduit par le club bruxellois, même si, au tout début, j’étais un peu réticent. Mais c’est incroyable l’engouement qui règne autour de celui-ci. C’est un bon club avec beaucoup d’enthousiasme. Et le stade Marien dégage aussi quelque chose. Il y règne une ambiance populaire. Malheureusement, nous ne jouerons pas dedans l’année prochaine. Mais ce sera pour l’année suivante.
Que connaissez-vous de l’Union ?
Nous avons joué un match amical contre les Bruxellois durant la saison. J’ai été très surpris par le pressing qu’ils ont mis en place. Nous avons été mis en difficulté pendant toute la rencontre et étions pris à la gorge. On avait même du mal à passer le milieu de terrain. Et puis, je les ai vus évoluer en playoffs. C’était la très bonne surprise.
Connaissiez-vous l’entraîneur Marc Grosjean ?
À la base, non. Mais on m’en a beaucoup parlé dernièrement. On m’a dit que c’était un très bon entraîneur. Et il m’a fait comprendre qu’il comptait sur moi. C’est ce qui a fait peser la balance en faveur de l’Union.
Et des joueurs ?
Je connais très bien Yannick Aguemon. On a été formé ensemble à Toulouse. C’était même mon voisin à cette époque-là. Il ne m’a dit que du bien de l’Union. Et je connais bien sûr mon coéquipier Roman Ferber.
Vous passez d’un club de D1A à une équipe de D1B, n’est-ce pas un pas en arrière dans votre carrière ?
Non car l’Union est une bonne équipe et elle a de l’ambition. Cette saison, le but sera de se stabiliser en D1B et d’éviter les Playdowns. Ensuite, la seconde année, l’objectif sera de monter. Par contre, je devrai assumer mon statut de joueur de D1A. Ce sera à moi de prouver mes qualités. Et puis, j’aurai à cœur de vite me fondre dans la capitale.
Au niveau personnel, votre vie va changer. Le cadre est complètement différent entre Bruxelles et Mouscron…
Effectivement, mais c’est top. Je ne connais pas encore très bien Bruxelles que je n’avais visité qu’en tant que touriste. Je connais mieux Paris mais Bruxelles, c’est la capitale de l’Europe ! Je suis ici pour trois jours. Je recherche déjà un appartement dans un chouette quartier.