Arrivé en provenance d’OHL cet été, Kenneth Houdret sera sans conteste l’un des hommes importants de la phalange saint-gilloise cette saison. Que ce soit par sa polyvalence ou son jeu de tête, il dispose d’atouts précieux.
Les méthodes de Marc Grosjean ressemblent à celle d’Emilio Ferrera, son ex-coach à OHL
Football – Division 1B (Union Saint-Gilloise)
Grâce au stage en Allemagne en tout début de préparation, Kenneth Houdret a très vite pu faire la connaissance des autres joueurs qui composent le noyau saint-gillois. D’autant qu’il a
très vite remarqué le professionnalisme qui règne au sein de la cellule sportive pour préparer le mieux possible les joueurs pour la saison à venir.
« Honnêtement, je ne m’attendais pas à un travail si exigeant, si pro. Nous sommes très bien encadrés et c’est vraiment super. »
Lui qui aime jouer sur son physique, il est servi.
« Il y a beaucoup d’intensité dans les entraînements. Tous les joueurs veulent montrer leurs qualités au coach. »
Avec une équipe renforcée, l’Union disposera sans doute d’un autre statut cette année. Ce qui n’est pas pour déplaire à Kenneth Houdret.
« Personnellement, la pression ne me dérange pas. J’ai connu ça l’an dernier. »
Et le moins que l’on puisse écrire, c’est que Kenneth Houdret a connu une saison difficile à OHL avec une succession de déceptions au fil de la saison.
« Je pense que la relégation en D1B a fait très mal au club qui avait investi pour
», peste-t-il. une nouvelle tribune. Il y a aussi plein d’aléas qui ont conditionné notre saison avec beaucoup de matches où nous menions au score avant d’être finalement rejoint
Une saison qui lui a en tout cas permis de collaborer avec Emilio Ferrera.
« Il m’appréciait beaucoup mais il me rentrait souvent dedans », sourit Kenneth. « Il m’a fait beaucoup progresser. J’ai fait des matches que je n’avais encore jamais faits chez les pros. Bien sûr, j’ai aussi eu des moments plus difficiles avec Emilio (rires). »
Un coach qui partage la même philosophie que son coach actuel, Marc Grosjean (ndlr. les deux hommes ont par le passé travaillé ensemble).
« Mon coach actuel a peut-être un peu plus de philosophie avec ses joueurs. Mais tactiquement, ils ont la même approche, la même façon de travailler. Ça a bien sûr facilité mon adaptation. Je savais à quoi m’attendre. »
Pour la saison à venir, preuve de la professionnalisation du staff, le club
va pouvoir compter sur l’intervention d’un préparateur mental pour aider et encadrer les joueurs.
« Je trouve ça très intéressant », s’empresse de confier Kenneth Houdret. « Je n’ai jamais eu l’occasion d’en avoir un dans mes précédents clubs et je trouve ça important et intéressant dans notre métier. Tout le monde a des qualités mas le mental peut fait la différence. Cela peut même représenter 70 % d’un footballeur. »
Très lucide et conscient de ses points à travailler, « ma technique, ma concentration tout au long d’un match, ma nonchalance et mon passing », mais aussi de ses qualités, « mon apport physique et mon jeu de tête », Kenneth Houdret est bien décidé à réussir son passage à l’Union.
Si l’Union a été la bête noire d’OHL l’an dernier, infligeant au club louvaniste quelques scores sévères, Kenneth Houdret a, quant à lui, connu plusieurs situations difficiles dans ses anciens clubs. À tel point qu’il dit lui-même, avec beaucoup d’humour qu’il a souvent « été la bête noire » de ses clubs.
Jugez plutôt : alors qu’il a passé deux ans au Brussels, alors qu’il avait 13 ans, le club a été relégué.
« Après, je suis allé à Mons. Là aussi, le club a connu une descente de D1 en D2. À Charlerloi, c’était également l’année de la descente en D2, même si j’ai connu le retour en D1 ! C’est vrai que je portais la poisse (rires). »
La série n’était d’ailleurs pas loin de connaître un nouvel épisode avant qu’OHL ne parvienne au bout du suspense à assurer sa place l’an dernier au terme de playdowns dantesques.
Avant cela, c’est dans le Brabant wallon que Kenneth a évolué, faisant ses premiers pas à Houtain-Genappe avant de prendre la direction du CS Brainois.
Aujourd’hui encore, alors qu’il a fait ses études à Nivelles, il aime revenir dans sa région, là où il a gardé bon nombre de ses amis.
Ce samedi, sur le coup de 16h30, Supercoupe oblige, les hommes de Marc Grosjean retrouveront un adversaire qu’ils ont appris à connaître dans les playoffs 2 l’an dernier. Pour cette avant-dernière joute amicale, les Saint-Gillois devront parfaire leurs réglages et on peut supposer que l’équipe alignée devrait grandement ressembler à celle qui débutera la saison face au Beerschot. Si ce n’est que Marc Grosjean doit toujours se passer des services de Mamadou Diallo et Soufiane El Banouhi, deux joueurs qui auraient certainement débuté la saison dans la vareuse de titulaire. Face
aux Malinois, on devrait également retrouver Vercauteren derrière les attaquants alors qu’il s’est montré efficace face à Rebecq.