Blessé depuis la victoire en Coupe à Anderlecht, Abdelrafik Gérard a fait son retour au sein du onze de base de l’Union Saint-Gilloise ce samedi. L’ailier français espère désormais retrouver son rythme de croisière.
Après deux mois d’absence, l’ailier était de retour
Football – Division 1B (Union Saint-Gilloise)
Après près de deux mois d’absence suite
à une longue pubalgie, revoilà Abdelrafik Gérard. L’ailier unioniste, qui avait fait sa dernière apparition au parc Astrid lors de la plantureuse victoire en Coupe de Belgique (0-3), a enfin vu le bout du tunnel ce samedi soir lors du partage face à Westerlo (0-0). Entre la frustration d’avoir perdu deux points et le bonheur d’avoir foulé à nouveau la pelouse du parc Duden, le Français a faim de football. « Je pensais passer par le banc, même si le coach m’avait prévenu qu’il comptait sur moi », souriait-il samedi soir, dans les travées du stade Marien. « La crainte d’une rechute ? Non, cela n’a pas joué dans ma tête. J’ai tout fait pour revenir en forme. Je ne voulais pas revenir trop tôt afin d’éviter le moindre problème. Si j’avais senti que je n’étais pas prêt, je n’aurais pas repris. Et s’inquiéter d’une possible rechute est le meilleur moyen pour que cette dernière arrive. »
Consistant lors de ses apparitions en début de saison, l’ailier n’a pas perdu sa grinta et sa combativité, donnant le meilleur de lui-même. « Je suis un compétiteur et je suis prêt à tenir mon rôle », glissait-il encore. « J’ai essayé de saisir ma chance et d’aider le collectif face à Westerlo. Et je suis confiant : je retrouverai mon meilleur niveau. »
Balle au pied, Abdelrafik Gérard demeure une valeur sûre du noyau unioniste. Capable de faire la différence sur un flanc, il sera un atout supplémentaire pour Luka Elsner. « Après deux petits mois sans jouer, je manquais forcément de rythme. J’ai perdu quelques ballons en début de rencontre avant de rentrer dans mon match. Fort logiquement, j’ai ressenti une certaine fatigue en cours de seconde période. Cela me semble assez logique (sourire). »
Et face à une formation campinoise qui était très bien regroupée
et contenait parfaitement les assauts offensifs adverses, l’Union aurait bien eu besoin d’un Rafik Gérard en pleine possession de ses moyens afin de trouver l’ouverture. « J’aime bien jouer dans les espaces réduits. Mais ce ne fut pas simple de les trouver face à Westerlo. Nous avons tout mis en œuvre pour passer par les flancs, l’axe étant très garni. Nous avons passé le cap de la mi-saison et nos adversaires connaissent nos forces et nos faiblesses. Nous sommes capables de nous projeter rapidement vers l’avant, ce que Westerlo a voulu contrer. Dans ce genre de scénario, je peux donc jouer un rôle important, en faisant sauter le verrou via les flancs. »
S’il était content de retrouver du temps de jeu, l’ailier français ne pouvait se contenter de ce partage face aux ouailles de Bob Peeters. « Nous avons tenu le
. » match et nous avons hérité de cinq occasions franches, sans les concrétiser. Ce sont des choses qui arrivent, mais nous devons redoubler d’efforts pour repartir de l’avant
Et la suite, c’est un déplacement à Tubize, la lanterne rouge du championnat. Une rencontre où l’Union SG ne pourra pas perdre de plumes si elle souhaite jouer les premiers rôles tout au long de cette seconde période. « Depuis une dizaine de matches, je sens que l’équipe tourne mieux. À nous de surfer là-dessus et de travailler dans une certaine continuité. Un succès à Tubize serait forcément une excellente chose… »