L’Union Saint-Gilloise ne retiendra probablement que son maintien et son unique victoire en playdowns jusqu’à présent contre Tubize. Car à part cela, le bilan est catastrophique, tout comme le football proposé. Ce vendredi contre Westerlo, l’équipe bruxelloise a encore une fois évolué en dessous de son niveau.
Houdret et l’Union n’y arrivent vraiment plus
Football – Division 1 B (Union Saint-Gilloise – Westerlo)
On aurait pu croire l’Union libérée et détendue après sa victoire au stade Leburton il y a une dizaine de jours qui lui garantissait le maintien. Pas à la fête depuis le début des playdowns, les supporters de l’Union espéraient passer une agréable soirée pour la dernière théorique de leur équipe au stade Roi Baudouin ce vendredi. Mais il n’en a au final rien été contre Westerlo. On n’a recensé que deux tirs cadrés côté unioniste sur toute la rencontre, et aucun sur une phase de plein jeu ; les deux sont venus de coups de pied arrêtés. Un bilan bien maigre.
« On n’y arrivera pas durant ces playdowns», déplore Kenneth Houdret, le milieu
de terrain qui a dû remplacer au pied levé Mathias Fixelles juste avant la rencontre puisque celui-ci s’était blessé à l’échauffement (une tuile de plus cette saison). « On n’a que des semaines sans depuis quelque temps. On est vraiment dans le dur psychologiquement. On a beaucoup donné et on sent qu’il y a de la fatigue. On voit aussi que cela tourne moins bien qu’avant les playdowns. Quand on voit Westerlo jouer, on se dit qu’on devrait être motivé comme eux. Car on aurait aimé gagner ce match pour terminer au Heysel avec les honneurs. Mais on n’y arrive pas. Je ne me l’explique vraiment pas. Techniquement, cela ne va pas. On n’arrive plus à poser notre jeu. Il faut relever la tête et continuer à travailler. »
Le bilan de l’Union durant ces playdowns, ce sont trois défaites (deux fois contre Westerlo et une fois contre Roulers) et
un nul et une victoire contre Tubize. Ces deux derniers résultats sauvent le club. Mais on ne retiendra probablement que cela.
« On espère quand même gagner à Roulers ou au moins prendre quelque chose », continue Houdret. « Pour le moral et pour ensuite partir en vacances, cela ferait du bien. Mais c’est clair qu’on termine la saison par la petite porte car on est vraiment en-dessous de notre niveau. Le bilan de ces playdowns est catastrophique, même si on ne méritait clairement pas de descendre, ni même de participer à ces playdowns. Car on aurait probablement fait bien mieux sans tous ces problèmes liés à des blessures. Il va falloir rebondir l’année prochaine. Et ce, dès l’entame de la saison. »
Une entame de campagne qui devrait se faire au stade Marien dans lequel Kenneth Houdret n’a jamais évolué.
« J’ai une grande attente par rapport au Marien. Car ici (ndlr. au stade Roi Baudouin), les supporters sont trop loin du terrain et le stade est beaucoup trop grand. »
Mais avant de tourner définitivement la page de cette saison pour le moins compliquée, il reste un dernier effort à fournir, dimanche prochain à Roulers.