La dernière défaite de l’Union datait du match de coupe contre Anderlecht le 11 février dernier.BelgaCe 1 er août, c’était le dimanche des premières pour l’Union. Une première en D1A au stade Marien depuis près d’un demi-siècle. Mais également une première défaite à domicile en championnat depuis début 2020. Ainsi, qu’un premier match sans but marqué depuis bien longtemps. Avec une première clean-sheet qui, elle, se fait encore attendre. Et pourtant, les motifs de satisfaction restaient légion à l’issue du revers face à Bruges (0-1).
La dernière défaite en championnat à domicile datait du 11 janvier 2020C’est un goût que Felice Mazzú n’avait guère connu depuis son arrivée à la Butte en mai 2020 : celui de la défaite. Et pour cause, en championnat, l’Union n’a perdu que deux matches la saison dernière, à chaque fois à l’extérieur. Le dernier revers à domicile en championnat datait du 11 janvier 2020, soit près de 19 mois. Une éternité ! La dernière défaite tout court des Saint-Gillois, elle, datait du 11 février 2021 (0-5 en coupe de Belgique contre Anderlecht). « On a mis en place une culture de la gagne », expliquait le tacticien des Bruxellois à l’issue de la défaite contre les Blauw en Zwart. « Cela nous a réussi jusqu’à aujourd’hui. Désormais, le plus important sera d’avoir une réaction mentale. »Une réaction que Mazzù espère bien voir dès ce samedi à Anvers, ses troupes se déplaçant au Beerschot. « Il faut se dire que le niveau est différent maintenant, qu’on est à l’étage supérieur. Il va falloir assumer et bien gérer mentalement cette première défaite depuis bien longtemps. Mais celle-ci ne doit pas nous abattre. Il faut la digérer afin de recommencer de la même manière que contre Bruges le week-end prochain. On savait de toute façon très bien avant la saison qu’on ne gagnerait pas autant de matches en D1A qu’en D1B. On était prêt à cela. »Pas l’habitude de ne pas trouver le chemin des filetsL’Union n’a pas marqué contre Bruges. Et cela aussi, c’est un petit événement. Car l’année dernière, l’USG avait trouvé le chemin des filets à 26 reprises sur ses 28 matches disputés grâce, entre autres, au duo de choc Undav-Vanzeir. Un duo qui n’a donc pas trouvé l’ouverture ce dimanche, malgré quelques grosses opportunités. « Mais il n’y a aucun reproche à faire à qui que ce soit », coupe Mazzù. « Les occasions ont été manquées par des joueurs qui nous ont tellement apporté l’an dernier, qui nous ont permis de pouvoir jouer contre Bruges ce dimanche. Il ne faut surtout pas oublier le passé. C’est trop facile d’assommer ou de tuer un joueur le jour-même. Certes, on a raté ce qu’on réussissait l’an dernier. Mais cela fait partie du jeu. »Il n’empêche, Dante Vanzeir était logiquement déçu à l’issue de la rencontre, lui qui a hérité de deux belles possibilités dans les dix premières minutes. « Ma prestation n’était, de manière générale, pas mauvaise. Mais j’aurais pu marquer un ou deux buts. C’était faisable. Et je n’ai pas d’explication à cela. Il y a des matches où cela rentre facilement et d’autres où c’est plus compliqué. Et puis, il faut aussi dire que j’étais face à un gardien avec beaucoup d’expérience. Mignolet va chercher des ballons qui vont normalement au fond du but. Il est vraiment très important pour Bruges. Mais cela ne va pas s’immiscer dans ma tête. La semaine prochaine, il y aura déjà d’autres opportunités qui s’offriront à moi. »Pas encore de clean-sheet, ce qui faisait la force de l’USG l’an dernierLa saison dernière, l’Union a réalisé pas moins de 13 clean-sheets en 28 matches. Un résultat tout bonnement exceptionnel qui lui a permis de remporter de nombreuses rencontres, se basant donc sur une défense de fer. Cette saison, les Saint-Gillois n’ont pas encore réussi à tenir le zéro. Ça, c’est pour le verre à moitié vide. Mais d’un autre côté, le verre peut également être vu à moitié plein. Car les Unionistes ont bien résisté à Anderlecht et à Bruges, ne prenant « que » deux buts lors de ces deux matches. « Mais il faut dire qu’on se connaît bien entre défenseurs, contrairement à d’autres équipes peut-être encore en rodage », explique Ismaël Kandouss qui était au cœur du trois arrière lors des deux premiers matches en compagnie de Jonas Bager et Siebe Van Der Heyden. « On connaît les qualités et défauts de chacun d’entre nous. Malheureusement, on a tout de même pris un but lors de chacun des deux matches, même si on n’y pouvait à chaque fois pas grand-chose. Contre Anderlecht, on se prend une contre-attaque éclair. Contre Bruges, une reprise de volée de l’extérieur de la surface. On fera toutefois en sorte de garder le zéro lors du prochain match. Car, même si on a un jeu basé sur l’offensive, c’est très important pour notre coach, et pour nous, de garder le zéro. »À voir désormais si l’Union parviendra à reprendre rapidement sa marche en avant. Réponse ce samedi à partir de 16h15.