Les Saint-Gillois recevaient les surprenants tombeurs du Standard lors du tour précédent avec la perspective de pouvoir, en cas de succès face à cette formation militant un échelon plus bas en D1 amateurs, accueillir le Racing Genk en quarts de finale, un stade de la compétition que l’Union n’avait plus atteint depuis 1968-1969.
Niakaté (malade), Tabekou, Gérard, Traoré et Kristiansen (blessés), ainsi que Selemani
(suspendu) ne figuraient pas sur la feuille de match, ce qui faisait tout de même beaucoup, alors que Perdichizzi et Iriondo pouvaient souffler sur le banc. Cela n’empêchait pas les hommes de Luka Elsner d’entamer la partie à cent à l’heure et après un premier essai dévié de Bouekou, un centre de ce dernier trouvait Ferber qui ne laissait pas passer l’aubaine. Les Côtiers répliquaient, mais le tir de Staelens filait à côté, puis celui de Vandewalle obligeait Saussez à intervenir.
Le rythme restait élevé et Knokke aussi inspiré qu’incisif, Saussez devant cette fois se coucher sur un envoi signé Vanfleteren. En vue du repos, croyant au hors-jeu, Moreno laissait filer Vandewalle qui en profitait pour égaliser méritoirement.
Après la pause, les Flandriens se repliaient, laissant l’initiative à l’Union qui reprenait l’avance via Tau, idéalement servi par Ferber. Vega ratait ensuite la balle de break, contrairement à Tau, une nouvelle fois placé sur orbite par Ferber.
Mehlem recevait quelques instants plus tard son deuxième avertissement et à dix, les joueurs de la Butte souffraient, Saussez relançant involontairement l’adversaire, avant de se racheter par la suite. Très complémentaires et surtout décisifs, Tau et Ferber avaient, en fin de compte, fait la différence et fait oublier Niakaté, offrant au matricule 10 une qualification historique que ses supporters attendaient depuis si longtemps.