Après un maigre deux sur neuf, les Saint-Gillois ont renoué avec la victoire à Westerlo. Un succès qui leur permet de rester dans le coup pour le gain de la première tranche. Auteur du second but des siens, celui de la victoire, Roman Ferber savourait. « Cette victoire nous fait du bien. On voulait prendre les trois points après trois semaines de frustration. Et au vu du déroulement du match, nous les avons mérités. C’était une rencontre compliquée face à une bonne équipe. Mais nous avons su faire preuve de cohésion. La défense a été solide et toute l’équipe a su faire preuve d’une grande solidarité. Elle n’a pas compté ses efforts. » « J’AI RÉAGI À L’INSTINCT » L’Union a eu le contrôle des opérations en première période, ce qui ne l’a pas empêchée d’avoir à courir après le score. « Mais nous avons eu la chance d’égaliser rapidement. L’efficacité était cette fois au rendez-vous. » Peu après la demi-heure, Roman a débloqué son compteur buts en prolongeant … de la poitrine un centre de Tabekou. Un but suffisant pour permettre à l’Union de s’imposer. « J’ai réagi à l’instinct. Le ballon était trop bas pour que je le reprenne de la tête, et trop haut pour que je le prolonge du genou. Mais s’il avait fallu utiliser une autre partie du corps, je l’aurais fait ! » Très précieux dans le jeu en déviations et dans le trafic aérien, l’attaquant, qui entame sa 3e saison au stade Marien, a soulagé ses partenaires. « J’ai pris beaucoup de coups et j’ai eu mal partout, raison pour laquelle j’ai demandé à être remplacé avant la fin du match. Mais ce n’était que ma 2e titularisation de la saison. J’ai loupé une partie de la préparation en raison d’une déchirure musculaire, mais la forme revient. L’an dernier, on disposait d’une force de frappe stratosphérique pour la D1B ! Désormais, c’est collectivement qu’on doit faire la différence. »