Il a reçu le trophée de son épouse Julie.
Déjà sacré entraîneur de l’année en 2017, quand il était encore à la tête du Sporting de Charleroi, Felice Mazzù a su parfaitement capitaliser sur l’excellente année de l’Union saint-gilloise pour ajouter un nouveau trophée individuel prestigieux à son palmarès personnel déjà bien fourni.Lauréat d’un second trophée Raymond Goethals fin décembre, le Carolo a également fait coup double lors du référendum organisé par Het Laastste Nieuws, qui a ainsi salué à sa manière la touche de bonheur rafraîchissante qu’a amenée le club saint-gillois à l’ensemble du microcosme d’un football belge bien trop morose depuis quelques mois.Champion en D1B au mois de mars puis également – et surtout – champion d’automne à la surprise générale avec son Union, qui trône largement en tête de la D1A avec 7 unités d’avance sur le Club, Mazzù n’était pas peu fier et ému au moment de remporter ce trophée, qui lui avait été remis tout récemment par ses proches – dont son papa, âgé de 88 ans – au centre d’entraînement du club bruxellois à Lier. Ayant une nouvelle fois choisi de rappeler l’importance de son groupe et de son staff dans la réussite insolente des Bruxellois, le T1 unioniste a vécu une année 2021 riche en émotions positives, bien sûr, mais aussi en moments plus sombres avec le décès inopiné de sa maman, dans le courant du mois d’août. « Une maman, on n’en a qu’une et, ce jour-là, j’ai pu me rendre compte de l’importance du lien qui nous unit, mon groupe et moi, a-t-il rappelé mercredi soir. Cette union sacrée – avant de l’être avec une majuscule au mois de mai ? – constitue en effet l’une des raisons de l’insolente et surprenante réussite du matricule 10. Aujourd’hui, alors que l’équipe a jusqu’ici réussi à évider l’exode qui avait été craint à un moment donné et s’est encore renforcée durant la trêve, les supporters les plus ambitieux et/ou nostalgiques rêvent d’accrocher un 12 e titre de champion de Belgique, qui serait le premier depuis… 1935 !De Ketelaere et CaymanAvec ses 438 points, Felice Mazzù devance en tout cas Philippe Clement (Bruges, 415 points), qui avait triomphé ces deux dernières années ainsi que l’Allemand Alexander Blessin (Ostende, 298). Vincent Kompany (Anderlecht) termine pour sa part à la 6 e place, juste devant Edward Still (Charleroi). S’il évite toujours soigneusement et judicieusement d’afficher ouvertement ses ambitions de titre voire même de Top 4, Mazzù espère surtout que ce trophée individuel, rehaussé par les belles places d’honneur de ses fes de lance Deniz Undav (4 e ) et de Dante Vanzeir (7 e ), pourra offrir un coup de boost bienvenu pour continuer à aller de l’avant. L’Union qui va au-devant d’un programme particulièrement compliqué en ce début d’année 2022, en aura bien besoin.Dans les autres catégories, le suspense a été tout autant présent. Pour les Diables rouges évoluant hors de nos frontières, Romelu Lukaku a finalement émergé pour la deuxième fois d’affilée et de sa carrière devançant, dans l’ordre, Kevin de Bruyne ainsi que Thibaut Courtois, tous deux anciens vainqueurs, eux aussi. L’attaquant de Chelsea doit surtout ce trophée à sa première partie d’année, quand il avait aidé l’Inter à remporter le Scudetto en Italie Chez les femmes, c’est Janice Cayman qui a émergé pour une petite unité, accrochant un 2 e trophée personnel, tandis que Simon Mignolet s’est emparé du titre de gardien de l’année pour la 3 e fois de rang, devançant Hervé Koffi et Jean Butez. Charles De Ketelaere a tout de même raflé un prix puisqu’il a été élu meilleur espoir de l’année pour la seconde fois. Avec 629 points pour 186 à son équipier Noa Lang, et 185 à l’Anderlechtois Sergio Gomez, on peut dire qu’il a clairement surclassé cette catégorie.