custom-header
Felice Mazzù choisit de faire le grand saut bruxellois.
Felice Mazzù choisit de faire le grand saut bruxellois.

Cela ne fait plus de doute :
le Carolo va poursuivre sa carrière
à Anderlecht. Et Karel Geraerts
va lui succéder à l’Union.

La signature n’est pas encore couchée sur le

papier, mais cela ne fait plus de doutes : Fe-
lice Mazzù va accepter la proposition ander-
lechtoise et succéder à Vincent Kompany. Le

Carolo de 56 ans devrait signer d’ici lundi au plus
tard un contrat à durée indéterminée qui fera de
lui le nouvel entraîneur du Sporting. Presque tout

est réglé et il ne reste que peu d’éléments de discus-
sion, notamment celui des indemnités que devra

verser le RSCA à son voisin unioniste, où Mazzù
était sous CDI.
Après l’ex-capitaine des Diables, c’est un T1 au
tout autre profil qui va débarquer à Neerpede pour

la reprise des entraînements, le 20 juin. Moins “pro-
cess”, avec une approche plus réaliste, sans renier le

jeu non plus. C’est l’entraîneur de la meilleure dé-
fense de D1A qu’a recruté le Sporting, mais aussi ce-
lui d’une équipe qui a séduit toute la Belgique, d’un

promu qui a longtemps eu la meilleure attaque de
l’élite. Un cocktail qui a plu à Wouter Vandenhaute
et Peter Verbeke, qui reprochaient au précédent
coach un certain entêtement à vouloir à tout prix

bien jouer… quitte à perdre à quatre reprises con-
tre l’Union la même saison.

Soit. C’est l’ère Mazzù qui va s’ouvrir, maintenant,

à moins d’un retournement de situation de der-
nière minute. Certains n’ont pas oublié que cela

s’était produit lorsque l’ex-entraîneur des Zèbres
n’avait plus qu’à apposer sa signature au bas d’un
contrat au Standard, en 2014, avant de faire marche
arrière. Mais il semble improbable que cela arrive
ici. Car Felice Mazzù a exactement ce qu’il souhaite :

un nouveau club qui lui permet de rester en Belgi-
que, près de chez lui et de chez son père, veuf de-
puis quelques mois et qu’il aime à visiter au quoti-
dien. Les offres concrètes venues de Ligue 1 et d’Ita-
lie ne présentaient pas cet avantage.

Il aura également une revalorisation salariale

conséquente, supérieure à celle qui lui était propo-

sée à l’Union. À cet égard, le club de Saint-Gilles paie
ici très cher son manque d’anticipation. Cela faisait
un moment que son entraîneur à succès, sous CDI,
avait sollicité une renégociation de son contrat,
sans obtenir d’autre réponse que “on en discute
après les playoffs”. Cela a irrité celui qui a reçu coup
sur coup les prix Raymond Goethals et d’Entraîneur
de l’année. C’était une erreur de gestion majeure et
cela a permis à Mazzù de discuter avec d’autres
clubs sans arrière-pensée. Du côté de l’Union, on en
veut au T1 de ne pas avoir été clair, encore en début
de semaine, au sujet des sollicitations extérieures.
Caractérisé par son honnêteté vis-à-vis de ses
joueurs, Mazzù a été plus rusé avec ses dirigeants.

Mais le monde du football est ainsi fait : on n’y dé-
voile pas ses cartes avant de les abattre. C’est une le-
çon, pour la jeune direction unioniste.

Enfin, Felice Mazzù a l’assurance de pouvoir venir
à Anderlecht avec une bonne partie de ses adjoints

du Parc Duden. Un souhait qui n’avait pas été ren-
contré à Genk, en 2019, et qui, à ses yeux, était en

partie la cause de son échec dans le Limbourg. Il

emmènera dans ses valises son entraîneur des gar-
diens, Laurent Deraedt, son analyste vidéo, Sandro

Salamone, et son préparateur physique, le Français
Thibaut Meyer.
L’adjoint néerlandais de Kompany, Willem Weijs,
très apprécié au Sporting, pourrait bien rester.
. Union : Geraerts en T1
D’autant que Karel Geraerts, lui, ne viendra pas.
Et pour cause : le T2 de Mazzù s’est vu proposer le
poste de T1 à Saint-Gilles. Après réflexion, celui qui
suivait les cours pour obtenir la licence Pro cette
saison a accepté de faire le grand saut dans un club
où il était arrivé avant Mazzù, à l’été 2019. Pour
l’Union, cela permettrait une certaine continuité
puisque l’ex-médian était très impliqué, tant dans

les choix tactiques que dans les séances d’entraîne-
ment, qu’il donnait parfois lui-même. Il connaît le

club, le noyau et pourrait bien être accompagné du
T3, le Polonais Arthur Kopyt, en poste depuis 2020
et qui dispose de la licence Pro. À l’Union aussi, c’est

la fin d’un grand chapitre et le départ d’un entraî-
neur qui aura marqué le club.

11 des 18 clubs de la Jupiler Pro League 2021-2022,
dont les 4 des Champions playoffs et 2 des Europe
playoffs, vont débuter 2022-2023 avec un T1 différent de
celui qui a dirigé le dernier match de cette saison !
Club Bruges (Schreuder > Hoefkens) ; Union SG (Mazzù > Geraerts) ;
Anderlecht (Kompany > Mazzù) ; Antwerp (Priske > van Bommel) ;
Genk (Storck > Vrancken) ; Malines (Vrancken > Buijs) ;
Standard (Elsner > ?) ; Zulte Waregem (Simons/de Fauw > Leye) ;
Eupen (Valkanis > Storck), Seraing (Garcia > Jeunechamps)
et Beerschot (Vanderidt > Wieland, en 1B Pro League).

Genk : Wouter Vrancken a signé

Le Racing a confirmé que Wouter Vrancken serait bien le succes-
seur de l’Allemand Bernd Storck, qui s’en va, lui, officier à Eupen. Genk a

trouvé un accord avec Malines pour le libérer de son contrat. Le coach de

43 ans avait annoncé son départ du KaVe après quatre belles saisons der-
rière les casernes, avec une Coupe de Belgique et une montée en Jupiler

Pro League. Le Trudonnaire connaît bien la maison limbourgeoise où il a

joué de 2006 à 2009. Wouter Vrancken débarque avec deux de ses assis-
tants malinois : Kevin Van Dessel (qui a déjà travaillé à Genk chez les jeu-
nes) comme T2 et Glenn Van Ryckeghem comme préparateur physique.

Laisser un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

CLASSEMENT D1A

Prochaine journée - RUSG

Calendrier

Meilleur buteur