La défaite de Roulers conjuguée à la large victoire face à Heist permet aujourd’hui à l’Union d’écrire son futur sans avoir à dépendre de qui que ce soit. Une victoire en terre flandrienne ce dimanche et la qualification pour la fameuse D1B serait dans la poche. Une perspective qui n’a pas l’heur de stresser ou de paralyser outre mesure les Saint-Gillois, eux qui demeurent sur une série de cinq matches sans défaite et d’un seul but encaissé (le Cercle Bruges est le seul à être parvenu à tromper la vigilance d’Anthony Sadin) durant ce laps de temps. “Après avoir connu un passage à vide durant janvier et février, on peut dire que nous avons retrouvé la confiance”, admet Fazli Kocabas. “Nous nous rendons à Roulers avec la sérénité nécessaire avec l’espoir d’y forger la victoire qui nous permettrait de finir le travail. C’est le bon moment pour le faire.”
Qui dit confiance, dit peut-être aussi insouciance. C’est mal connaître les Jaune et Bleu. “De fait, Roulers semble tirer la langue actuellement, mais c’est, traditionnellement, un périlleux déplacement. En outre, la position des Flandriens est précaire, si bien que nous allons, à coup sûr, avoir face à nous des joueurs avec le couteau entre les dents. Notre coach nous a également mis en garde car le 4-1 qu’ils ont encaissé au Patro ne reflète pas leur prestation. Non, nous n’irons pas à Roulers la fleur au fusil, mais nous avons quand même étudié attentivement leurs faiblesses, pour les exploiter au mieux.”
Un goal encaissé en cinq matches, c’est un bilan qui reflète bien la confiance qui habite le secteur défensif et la charnière centrale que notre interlocuteur forme avec Vincent Vandiepenbeeck. Un gaucher et un droitier, rien de tel pour une imperméabilité espérée… “Je n’ai aucun problème pour évoluer avec un gaucher ou un droitier à mes côtés. Je dois vous avouer que si l’on me demandait de choisir entre Vincent et Gertjan (Martens), j’aurais du mal à me décider, tant ils sont bons l’un et l’autre. Heureusement, les choix, c’est le coach qui les fait.”