LE SAINT-GILLOIS A DÉJÀ INSCRIT 7 BUTS EN 10 MATCHES DE CHAMPIONNAT
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Ce diable de Dante Vanzeir alimente inévitablement les conversations lorsqu’on évoque l’Union. Il est loin d’être le seul danger de l’arsenal de Felice Mazzu, mais il est peut-être le plus charismatique et, surtout, imprévisible pour les adversaires. Du côté de Seraing, nul doute qu’on gardera un œil très attentif sur le buteur.
1Vanzeir vupar la défense de Seraing
Comme à son habitude, Gérald Kilota affiche un grand sourire. Même la perspective de se mesurer une nouvelle fois à Dante Vanzeir ne l’empêche pas de dormir. Si depuis le début du présent exercice le Français évolue dans la ligne médiane, il s’est mesuré à 3 reprises au buteur unioniste en qualité de défenseur, la saison dernière. Il ne tourne pas autour du pot. « Face à lui, il faut rester concentré de la première à la dernière minute », lance-t-il. « C’est le type de joueur qu’on ne voit pas pendant 30 minutes puis qui, d’un coup, fait la différence. Il sait se faire oublier. Nous savons qu’il va nous poser des problèmes d’autant plus aligné avec Deniz Undav avec qui il affiche une belle complémentarité. Vanzeir va vite et se déplace très bien. Ses appels sont souvent excellents. Par contre, il n’est pas trop dans le dribble. Au contraire de Georges Mikautadze par exemple. Mon équipier, lui, sait s’en sortir individuellement dans un petit périmètre. Vanzeir, lui, est moins à l’aise dans ce type d’exercice. »Francesco D’Onofrio acquiesce. Il ne s’est jamais mesuré à l’Unioniste mais fut très attentif à ses prestations, notamment face à ses couleurs. « Il ne faut pas lui laisser le moindre espace », analyse celui qui endosse une sorte de rôle de capitaine de l’ombre dans le vestiaire sérésien. « Pas question de le laisser se retourner sous peine d’être puni. Je vois deux solutions pour le contrer. Soit tenter de le prendre à deux soit par le biais d’un marquage strict à la culotte, être là, sur son dos, dès qu’il reçoit le ballon. Dès qu’il hérite d’une demi-occasion, c’est but. Georges, lui, est plus un dynamiteur qui peut faire la différence à n’importe quel moment. »
2Vanzeir vupar Jordi Condom
L’entraîneur sérésien n’a jamais affronté l’Union, mais il l’a évidemment étudié sous toutes les coutures. « Comme Deniz Undav, Dante Vanzeir joue très écarté de l’axe central », révèle le coach sérésien. « Il n’est pas du tout dans le registre d’un Paul Onuachu que nous avons affronté à Genk. Vanzeir et Undav partent régulièrement d’une position se situant entre les défenseurs latéraux et les centraux. Ils exploitent chaque erreur de placement de l’adversaire et jouissent d’une grande réussite en ce moment. Nous devrons être particulièrement attentifs et trouver le mécanisme pour les contrer. Mais l’Union aussi devra s’employer à nous contrer car avec Georges Mikautadze, Youssef Maziz et Marius Mouandilmadji, nous avons peut-être encore une meilleure force de frappe. »
3Vanzeir cette saison
Sept buts en dix matches de championnat, c’est l’excellent bilan comptable qu’affiche Dante Vanzeir depuis l’entame de la saison. Mais en réalité, on pourrait dire sept buts en quatre matches puisque, dans le tas, il a inscrit un triplé et un doublé. Lors du dernier match contre le Cercle de Bruges, il a retrouvé le chemin des filets, plus d’un mois après son triplé contre le Standard fin août. « Cela devenait un peu énervant de ne pas scorer. C’est important pour un attaquant d’avoir de l’efficacité », glissait-il d’ailleurs. Parviendra-t-il à enchaîner contre Seraing ce samedi ? C’est évidemment le souhait du côté de Saint-Gilles.
LE SÉRÉSIEN A INSCRIT 7 BUTS EN 5 MATCHES DEPUIS SON RETOUR AU PAIRAY
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Le nom de George Mikautadze est bien connu à Saint-Gilles. L’Union se rappelle qu’il avait inscrit un but lors du premier des quatre affrontements entre les deux équipes l’année dernière, et qu’il avait également activement participé à la victoire de Seraing lors du deuxième match. D’ailleurs, il s’agissait là de la première des… deux défaites -seulement- des Unionistes sur l’ensemble de la saison.
1Mikautadze vupar la défense unioniste
Le défenseur danois Jonas Bager a eu l’occasion de croiser la route du buteur sérésien à deux reprises. Et son avis est net. « Pour moi, Mikautadze était clairement le meilleur attaquant qu’on a rencontré l’an passé. Il fait de bons mouvements. Il a la faculté d’être là où c’est dangereux. Il prend sa chance dès qu’il le peut et c’est un excellent finisseur. Il n’a besoin que d’une demi-occasion pour la mettre au fond. Il faut dès lors jouer très proche de lui, afin de ne pas lui laisser trop d’espace. »Un attaquant qui semble donc promis à un très bel avenir. Et dont Jonas Bager s’étonne d’ailleurs de la présence sur les pelouses de notre Royaume. « En fait, cela m’a surpris qu’il revienne à Seraing et qu’il ne joue pas avec l’équipe première de Metz en Ligue 1. Car c’est vraiment un joueur de grande qualité, qui est également désormais régulièrement appelé avec l’équipe nationale de Géorgie. »
2Mikautadze vupar Felice Mazzù
Contrairement à Jordi Condom, Felice Mazzù était, lui, sur le banc lors des quatre affrontements entre les deux équipes l’an dernier. Et dès lors aux premières loges pour apprécier les qualités du buteur. « C’est un très bon attaquant qui a un profil bien spécifique. On sait qu’il est capable de marquer des deux pieds et qu’il appelle souvent dans les espaces. On doit être attentif à cela ainsi qu’à sa prise en charge, à la couverture et au fait de ne pas lui laisser trop d’espace dans notre dos. »L’entraîneur unioniste est donc totalement au fait des qualités offensives de Seraing. Et il pourrait d’ailleurs en tenir compte au moment de coucher le nom de ses trois défenseurs centraux sur la feuille de match. « Oui il y a la possibilité d’aligner des défenseurs spécifiques en fonction des armes offensives de notre adversaire. Évidemment qu’on en a parlé dans le staff. Mais il faut aussi mettre dans la balance notre match précédent, les entraînements, la continuité du travail effectué et les automatismes que mes défenseurs ont entre eux. »
3Mikautadze cette saison
Seraing avait déjà disputé 6 rencontres de championnat lorsque Mikautadze est revenu au Pairay. Et il a frappé fort dès ses débuts. Des occasions franches face au Standard, un triplé inscrit en Coupe dans la foulée, un but à l’Antwerp et un autre triplé face à Zulte après un match sans, collectivement, à Genk. Sept buts en cinq matches de compétition, dont quatre en autant de sorties en D1A. Peu auraient misé sur un retour aussi fracassant. Sauf l’intéressé peut-être. « Je reste un peu sur ma faim », avait-il expliqué après le 5-1 face à Zulte. « J’aurais dû inscrire un voire deux buts supplémentaires. J’ai peut-être été un peu gourmand à certains moments. » Et il a raison. Il semble tellement détendu et heureux d’être revenu au Pairay qu’il évolue sans stress. Il prend du plaisir sur le terrain et il n’est jamais aussi fort que dans cet état d’esprit.