L’annonce, en fin de matinée, de ce qu’il faut appeler le limogeage de Marc Grosjean, a fait l’effet d’une bombe. Elle renvoie automatiquement à l’éventualité que l’Union a bien été rachetée par Tony Bloom, l’homme d’affaires qui dirige de club de Brighton, en Premier League.
“Si la vente n’est pas encore entérinée, un accord existe”
, explique Charles Picqué, bourgmestre de Saint-Gilles mais aussi président d’honneur du matricule 10. “Les gens doivent comprendre que si l’Union veut continuer à faire partie de la cour des grands, elle doit s’adapter à ce niveau professionnel. Financièrement, elle ne peut plus fonctionner comme elle l’a fait durant ces deux dernières saisons ou alors, il faut envisager un retour à l’échelon amateur. Après avoir vainement cherché un Marc Coucke bruxellois, il faut accepter de se tourner vers une solution étrangère.”
Et ce serait donc les repreneurs anglais qui auraient ordonné le limogeage de Marc Grosjean ? “Le domaine sportif n’est pas mon rayon, mais je présume que Marc, que l’on peut chaleureusement applaudir et remercier pour le travail effectué dans des conditions délicates, ne correspondait pas au profil des investisseurs. Ils
vont probablement imprimer leur griffe à l’équipe.”
Au niveau structures, les gens resteraient en place, même Jürgen Baatzsch qui serait encore là pour deux ans. “Du côté de la commune, nous ne sommes pas spécialement vendeurs de nos 4 % de parts afin de garder un droit de regard sur la vie du club. Nous restons propriétaires d’un stade qui sera rénové et que nous laisserons à notre nouveau locataire.”
Les repreneurs devront encore consulter la commune en cas de vente du matricule, il n’y aura pas de délocalisation endéans les 5 ans et ils devront toujours travailler avec l’école des jeunes.