VINCENT MILLER
Aron Sigurdarson a également donné 13 assists l’an passé.V.M.Ce samedi face à OHL, l’Union entame la dernière ligne droite du championnat qui -elle l’espère- l’amènera vers le gain de la deuxième tranche. Pour mettre le plus de chances de son côté, la direction saint-gilloise a renforcé l’effectif avec déjà trois nouveaux joueurs : Sébastien Pocognoli, Ibrahima Bah et Aron Sigurdarson. Ce dernier devra amener de la percussion offensive, ce qui a cruellement manqué lors de la première partie de saison. <>
En attirant ce mercredi Sébastien Pocognoli dans ses filets, l’Union a réalisé un grand coup. Celui-ci sera forcément très attendu mais un autre joueur sera particulièrement scruté en ce début d’année 2020 : Aron Sigurdarson. De grands espoirs sont placés en lui pour résoudre les problèmes offensifs que l’Union connaît depuis le début de la saison. Car il sort d’une toute grosse année avec son club de l’IK Start en deuxième division norvégienne. En 2019, l’ailier gauche a inscrit pas moins de 15 buts et délivré 13 passes décisives (en Norvège, la saison se joue sur une année civile, de mars à décembre) jouant un grand rôle dans la remontée de son club en Division 1 (qui était descendu la saison précédente). Il avait d’ailleurs inscrit deux buts en finale aller du barrage pour accéder à l’élite du football norvégien face à Lillestrom le 7 décembre dernier.6 sélections nationales, 2 buts« Je travaille beaucoup pour l’équipe. Je suis quelqu’un qui aime marquer et faire marquer mes coéquipiers », lance le joueur formé au Fjölnir Reykjavik et passé en 2015 à Tromso (avant de disputer trois saisons pour l’IK Start). « Comme la plupart des joueurs de mon pays, je suis athlétique et j’ai du caractère. »Des qualités qui ont séduit les sélectionneurs nationaux d’Islande il y a quatre ans, Lars Lagerbäck et Heimir Hallgrimsson. Ceux-ci lui accordaient une toute première sélection le 31 janvier 2016 lors d’un match amical face aux États-Unis. « Et j’avais marqué », se souvient-il. « J’avais récidivé lors de mon deuxième match. Au total, j’ai joué six rencontres avec l’Islande. » Malheureusement pour lui, il se blessera et devra faire l’impasse sur la toute première participation de l’histoire de sa patrie à une grande compétition internationale, l’Euro 2016. « Par la suite, j’ai encore été repris, notamment lors des qualifications pour la Coupe du monde 2018 mais je suis resté sur le banc. Depuis lors, je n’ai plus été sélectionné. J’aimerais bien évidemment pouvoir retrouver l’équipe nationale. »Cela passera inévitablement par des prestations abouties avec l’Union Saint-Gilloise, club qu’il a appris à connaître il y a quelques mois déjà, même s’il n’y a débarqué qu’il y a une dizaine de jours.« J’étais dans le stade face à Lokeren »« J’étais déjà suivi par l’Union durant l’été », explique-t-il. « Cela ne s’était pas fait à ce moment-là et j’ai donc continué à me concentrer sur mon équipe. Mais j’ai fait des recherches sur ce club et j’ai suivi certains matches. J’étais d’ailleurs dans la tribune lors du dernier match de l’année 2019 face à Lokeren. J’ai vu qu’il y avait beaucoup de qualité. D’ailleurs, si je dois comparer le niveau en Norvège et en Belgique, je dirais qu’il est plus haut ici. Cela va plus vite et les joueurs sont plus forts. »Un constat qu’il a pu établir « de visu » en Espagne puisqu’il a pris part à la mise au vert de l’Union à Pinatar près de Murcie durant six jours (du 2 au 7 janvier). Il avait d’ailleurs inscrit un but lors du seul match amical des Saint-Gillois face à l’Union Berlin le 6 janvier (score final : 2-2). « Ces quelques jours m’ont permis de connaître mes nouveaux coéquipiers. Mais j’ai désormais hâte de jouer mon premier match officiel. »Une grande première qu’il pourrait donc fêter ce samedi soir si Thomas Christiansen, le T1 de l’Union, lui fait confiance d’emblée ou le fait rentrer en cours de jeu.
Les choses sérieuses débutent directement pour l’Union Saint-Gilloise qui espère plus que jamais mettre la main sur la seconde tranche. Avec un premier match en 2020 à ne pas manquer ce samedi soir face à Louvain (20h30). « C’est le vainqueur de la première tranche, ce sera un sacré duel », soufflait le coach, Thomas Christiansen. « Nous nous attendons à une seconde partie de saison difficile. Mais dès samedi, nous avons l’obligation d’aller décrocher trois points. Je ne suis pas du genre à me projeter, je préfère prendre match par match afin d’enlever la pression des épaules de mon groupe. »Une formation que les Bruxellois n’ont pas encore battue sur le terrain cette saison. Le 14 septembre dernier, c’est un partage qui était venu solder leur affrontement (1-1) au Parc Duden avant que le match retour de la première tranche ne soit arrêté peu avant l’heure de jeu à cause d’un problème d’éclairage. L’Union avait été déclarée victorieuse sur tapis vert, mais les Louvanistes ont été en appel.