L’Unioniste fait aussi face à un sursis de trois
matchs et une amende de 6 500 euros.
C’ est en toute fin de
journée, ce mardi, que
Dante Vanzeir a pris connais-
sance de sa sanction, décidée
par le comité disciplinaire.
L’Unioniste, qui s’est rendu
coupable d’un coup de poing
à l’encontre du défenseur Va-
lentine Ozornwafor samedi
lors de Charleroi – Union, est
suspendu pour une durée de
huit rencontres à partir du
24 février dont cinq matchs
effectifs et trois avec sursis
jusqu’au 23 février 2023.
Cette sanction est assortie
d’une amende de 6 500
euros.
Dans les faits, Dante Van-
zeir ne pourra donc faire son
retour dans l’équipe que lors
de la dernière journée de la
phase classique, le 10 avril,
lors de la réception du Beers-
chot.
La suspension de cinq
matchs effectifs est moins
lourde que celle attendue.
Lors d’une séance organisée
par visioconférence, le par-
quet fédéral avait en effet de-
mandé “une sanction maxi-
male, à savoir huit semaines de
suspension dont deux journées
avec sursis”.
Le comité disciplinaire a
pris sa décision en se basant
sur la gravité de l’infraction
et le manque de maîtrise de
soi du joueur.
Maître Spreutels, qui défen-
dait les intérêts de Vanzeir,
avait appuyé sur le fait qu’il
ne fallait pas sanctionner le
joueur pour en faire un
exemple. “Il est incontestable
que ce geste ne peut pas être
accepté sur un terrain, expli-
quait l’avocat. Mais il ne faut
pas en faire un exemple. Le cas
de Vanzeir n’a strictement rien
à voir avec l’affaire Witsel ou
l’affaire De Bilde.”
. Pas d’antécédents
Le comité disciplinaire a
expliqué avoir pris en
compte l’absence d’antécé-
dents disciplinaires d’un
joueur qui n’a jamais été ex-
clu dans sa carrière. “Le fait de
ne pas avoir d’antécédents est
un élément essentiel, analysait
Maître Spreutels dans son ar-
gumentaire. Mais il faut aussi
tenir compte de son parcours.
Depuis son explosion en D1B et
son nouveau statut d’interna-
tional, Vanzeir fait l’objet d’atti-
tude brutale ou vicieuse de la
part des défenseurs adverses.
Face à ce matraquage, il n’a
pas eu une seule réaction néga-
tive avant celle de samedi.”
L’Union n’a fait aucune
communication officielle à la
suite de l’annonce de la sus-
pension de son joueur et dé-
cidera ce mercredi si elle fera
appel ou non de la sanction.
Les Bruxellois ont 24 heures,
à partir de la communication
de la suspension, pour se dé-
cider.
De son côté, le parquet étu-
die la décision rendue avant
de se prononcer sur un éven-
tuel appel.