L’ex-Diable, joueur de l’Union, a décidé
de mettre fin à une brillante carrière.
Dix-sept années à
faire de mon rêve
d’enfant ma réa-
lité ; je sens que
c’est le moment d’arrêter. Ce
n’est jamais simple de fer-
mer un si long chapitre mais
ma tête et mon corps me di-
sent qu’il est temps. Mon
cœur est, lui, reconnaissant
pour tout.” C’est par ces
mots touchants que Sébas-
tien Pocognoli a annoncé,
ce jeudi, la fin de sa (très)
belle carrière sur les ré-
seaux sociaux.
Pourtant, Poco avait con-
fié dans nos colonnes il y a
une dizaine de jours qu’il
ne savait pas de quoi son
avenir serait fait malgré sa
fin de contrat qui arrivait
le 30 juin prochain. “La di-
rection et moi sommes con-
tents de cette collaboration.
C’est un club qui m’apporte
beaucoup. Vais-je prolonger
mon aventure à l’Union ? Vu
ma situation particulière
(NdlR : après sa longue
blessure), je le saurai plus
tard que les autres.”
Finalement, le Liégeois a
fait le choix qui semblait
le plus judicieux à ce sta-
de-ci de sa carrière.
Après avoir tant crava-
ché pour revenir dans le
coup à la suite d’une bles-
sure qui l’a tenu éloigné
hors des terrains pendant
de nombreux mois, le back
gauche a décidé de ranger
ses crampons. “Je l’ai appris
mercredi matin”, explique
Felice Mazzù. “Il faut res-
pecter sa décision. Il a an-
noncé au groupe qu’il met-
trait un terme à sa carrière
après le match contre
Deinze. J’ai ensuite dit aux
joueurs que je leur souhai-
tais à tous une carrière aussi
riche et incroyable qu’a pu
vivre Poco. C’est un modèle,
un leader, un travailleur in-
croyable et un relais pour un
entraîneur grâce à ses con-
seils avisés. Je lui souhaite
beaucoup de succès dans ses
prochains objectifs de vie car
il le mérite.”
L’ancien Diable rouge (13
sélections) aura donc
connu de belles aventures
à Genk, l’AZ Alkmaar, le
Standard (2 passages), Ha-
novre, West Bromwich,
Brighton et enfin l’Union
saint-gilloise. Il tire sa ré-
vérence, notamment, avec
un titre de champion
d’Eredivisie, une Super-
coupe des Pays-Bas, deux
Coupes de Belgique avec le
Standard et, pour finir, un
beau titre de champion de
D1B avec l’Union.
Bravo pour tout, Poco !