Les Bruxellois sont actuellement deuxièmes
de Pro League et qualifiés pour les huitièmes
de finale de l’Europa League.
Deuxième de Pro League avec
onze victoires et une der-
nière série de neuf matchs
sans défaite. Deuxième
meilleure attaque en championnat,
une qualification en huitièmes de fi-
nale de Coupe et une première place
de son groupe en Europa League.
Voilà le bilan presque parfait de
l’Union Saint-Gilloise cette saison.
Après leur magnifique parcours pour
leur retour en D1A la saison dernière,
les Bruxellois continuent d’impres-
sionner aussi bien dans les chiffres
que dans la manière. Retour sur les
cinq moments-clés qui ont permis de
tirer cinq leçons importantes pour la
suite de la saison.
1 Glasgow Rangers – Union (3-0)
Toujours garder les pieds sur terre
Il y a des défaites qui font grandir.
Celle subie en Écosse, qui a provoqué
l’élimination en Ligue des champions
de l’Union, a servi de déclic aux hom-
mes de Geraerts. Dans les semaines
qui ont suivi, beaucoup de joueurs
ont reparlé de cette rencontre en ex-
pliquant que cette fessée a eu un effet
positif sur le groupe. Le parcours de
l’équipe en Pro League et en Europa
League a été impacté par cette défaite
qui a permis aux joueurs de remettre
les pieds sur terre. Si la déception au
retour d’Écosse était énorme, les coé-
quipiers de Teuma ont compris plus
tard qu’il était nécessaire pour une
équipe comme l’Union d’être à 200 %
peu importe l’adversaire. “C’est une le-
çon pour le futur”, avait lancé Geraerts
à l’issue du match. Les Bruxellois ont
bien retenu la leçon.
2 Union – Anderlecht (2-1)
Faire confiance à ses attaquants
Ce 28 août, la Pro League a décou-
vert Victor Boniface. L’attaquant ar-
rivé de Norvège cet été a livré un réci-
tal face aux Mauves, ouvrant le score
dans les premières secondes du
match avant de se montrer solide
dans les duels et de faire étalage de
ses qualités techniques. À la demi-
heure de jeu, Dante Vanzeir mettait
fin à neuf matchs de championnat
sans marquer pour le retour de
Mazzù au Duden. Depuis, le Belge a
inscrit huit buts en championnat. Si
le duo Boniface-Vanzeir n’est pas
aussi efficace que celui composé par
Undav-Vanzeir, Geraerts a la chance
d’avoir deux attaquants efficaces qui
ramènent des points et en qui il peut
avoir une confiance aveugle.
3 Union – Genk (1-2)
Mieux gérer
les lendemains européens
Au moment d’accueillir Genk,
l’Union a encore la tête dans les nua-
ges après sa victoire à Berlin (0-1).
Aucun joueur du groupe, sauf les ex-
périmentés Moris ou Nieuwkoop,
n’est habitué à devoir se reconcentrer
sur le match du week-end après une
grosse performance européenne.
Face à l’intraitable leader, l’Union va
apprendre qu’elle doit tourner rapi-
dement le bouton.
Ce qu’elle arrivera à faire ensuite
puisque l’équipe de Geraerts prendra
sept points sur neuf après les trois
matchs européens qui ont suivi. La
défaite face à Genk, tombée mi-sep-
tembre, est d’ailleurs la dernière en
date en championnat.
4 Braga – Union (1-2)
Compter aussi sur les remplaçants
Comme Felice Mazzù avant lui, Ka-
rel Geraerts n’est pas très friand de
nombreux changements dans son
onze de base, de match en match. S’il
aligne souvent le même onze de base,
le T1 unioniste sait qu’il a un banc
plus fourni que son prédécesseur. Ce
qui lui permet parfois de renverser
des situations complexes, comme
lors de ce déplacement à Braga où les
remplaçants Nilsson et Adingra ont
été respectivement double buteur et
double passeur décisif. Ce n’est pas la
seule fois où Geraerts réalisait des
changements gagnants. Il l’avait
aussi fait à Ostende ou encore face à
Westerlo. L’Union est beaucoup plus
qu’un groupe de 13 ou 14 titulaires en
puissance.
5 Union – Club Bruges (2-2)
Ne jamais s’avouer vaincu
Les Unionistes ont souvent été ap-
plaudis pour leur force de caractère
tout au long de la saison dernière.
Avec Karel Geraerts, le refrain est le
même qu’avec Felice Mazzù : tout est
toujours possible avec cette équipe
au mental de guerriers. Qui aurait
cru que l’Union allait arracher un
match nul face à l’ogre brugeois, en
étant menée de deux buts à 10 contre
11 ? Peu de gens… sauf peut-être les
joueurs eux-mêmes. L’une de leurs ar-
mes les plus importantes est cette ca-
pacité à ne jamais s’avouer vaincus,
peu importe la situation.