Vendredi soir, Charles Morren a porté fièrement le brassard de capitaine pour la troisième fois consécutive. Au milieu, il a essayé d’orienter un maximum le jeu de son équipe. Malheureusement, ça n’a pas suffi pour éviter une défaite difficile à encaisser.
La blessure de Vincent Vandiepenbeeck (out pour deux ou trois semaines), conjuguée à la relégation d’Anthony Sadin sur le banc, a propulsé Charles Morren capitaine du navire unioniste. Une sacrée promotion pour un joueur qui, il y a encore près de trois ans, évoluait en provinciale.
« C’est mon troisième match avec le brassard et on s’y habitue », sourit-il malgré le poids de la défaite au Lierse. «Vu la situation de Vincent et d’Anthony, je pense le garder encore un peu. »
Choisi par Marc Grosjean il y a trois semaines, Charles Morren ne s’attendait pas à endosser un tel rôle.
« C’était une vraie surprise », explique-t-il. « Je pensais qu’il allait le donner à Greg (Neels) comme il l’avait déjà porté. Mais bien sûr, j’étais très fier de me le voir confié. »
Une décision qui donne inévitablement un énorme boost au niveau de sa confiance personnelle.
« J’essaye d’endosser ce nouveau rôle et de guider autant que je peux sur le terrain mais aussi d’aller vers l’arbitre lorsqu’il s’agit de réagir. C’est nouveau pour moi et je n’aurais pas cru ça, il y a quelques mois ou quelques années », ajoute-t-il, toujours avec le sourire.
Un nouveau rôle qui lui a bien sûr valu les félicitations de son entourage mais c’est tout de même avec un amer regret que Charles Morren et ses coéquipiers avaient quitté la pelouse du Lierse vendredi soir.
« Nous avons clairement eu un goût de trop peu », analyse le médian saint-gillois. « Nous avons livré une belle prestation et nous avons su mettre le Lierse en difficulté. L’arrêt d’Adrien (Saussez) nous a laissés dans le match et c’est dommage que nous n’ayons pas su concrétiser nos deux occasions en seconde période. Nous aurions clairement pu revendiquer quelque chose. »
Le but concédé à la 11 e minute laisse beaucoup d’amertume alors que De Belder avait une pancarte dans le dos.
« Il y a eu un mauvais recul de la défense sur le coup franc. C’est une petite faute et ce sont des détails à corriger. On savait que Dylan (De Belder) était en confiance…»
Les Saint-Gillois peuvent tout de même se consoler avec une copie de bonne facture.
« Pour l’instant, nous sommes dans un bon élan et nous commençons à grandir. Nous pouvons faire peur à tout le monde. Cette deuxième phase sera différente, on recommence à zéro mais on sait tous qu’on gardera les points de la première phase en tête. »
Charles Morren et l’Union vont donc devoir bâtir sur cette sortie encourageante au Lierse pour corriger les détails et matérialiser ces sorties en points. Si c’est le cas, les Saint-Gillois pourront aborder cette deuxième phase avec confiance.
La semaine prochaine, les Unionistes recevront Roulers avant d’aller à l’Antwerp.
« C’est un début difficile mais nous nous sommes rendus chez le second de la première phase et nous nous en sommes bien sortis sur la pelouse.