En 2017, les Bruxellois réalisaient
l’exploit de tenir le Standard en échec (2-2).
I l y a près de cinq ans, en
avril 2017, l’Union tenait
tête au Standard lors des
playoffs 2 (2-2). Les Bruxellois
étaient encore loin de res-
sembler à l’équipe surprise
de ce début de saison. Mais
ils avaient réussi à marquer
l’histoire récente du club.
Souvenirs…
À l’époque, avant d’ac-
cueillir le Standard, l’Union,
qui a fini cinquième de Proxi-
mus League, est en pleine
bourre avec des victoires face
à Malines et contre Waasland-
Beveren dans ces fameux
playoffs 2. “Nous étions en con-
fiance, explique Marc Gros-
jean, le T1 unioniste de l’épo-
que. Nous avions préparé ce
match en nous entraînant au
Parc Duden. Chaque jour, il y
avait une masse de supporters
qui faisaient la file pour pren-
dre un ticket pour le match…
Cela nous motivait encore plus ;
nous étions conscients que le
club était en train de renaître
de ses cendres.”
Le jour J, au Heysel, l’Union
commence bien son match
en ouvrant le score via Yan-
nick Aguemon. Les Liégeois
renversent rapidement la va-
peur grâce à une égalisation
d’Orlando Sa suivie d’un but
d’Ishak Belfodil juste avant la
mi-temps. “Durant la pause,
j’ai expliqué à mes joueurs qu’il
n’y avait qu’une seule équipe
sur le terrain : l’Union, com-
mente Marc Grosjean. Nous
arrivions à mettre beaucoup de
qualités dans notre jeu. Il fallait
rester enthousiastes et y croire
jusqu’au bout.”
C’est finalement à la 94e
mi-
nute que la partie allait bas-
culer. Sur un coup franc
d’Aguemon, Perdichizzi dévie
le ballon dans le but liégeois
dans une ambiance de folie.
“Le ballon venait de la gauche ;
Jean-François Gillet sort en re-
tard et je prolonge le cuir de la
tête, se remémore Pietro Per-
dichizzi. C’est l’un des
meilleurs moments de ma car-
rière. Il y avait une grosse am-
biance dans le stade. Nous
avons fêté le but tous ensemble
devant nos supporters. C’était
une vraie délivrance pour toute
l’équipe après le gros travail
abattu tout au long de la sai-
son.”
Pour le T1 unioniste de
l’époque, la fierté était le sen-
timent le plus fort au coup de
sifflet final. “Ce résultat était
la juste reconnaissance par
rapport à ce que les joueurs
avaient montré sur le terrain,
conclut le Liégeois d’origine.
D’une certaine manière, c’était
un petit aboutissement. Quand
on voit tout le chemin parcouru
depuis la montée de D3 en D2…
Ce n’était clairement pas du ha-
sard, mais bien le fruit d’un
long travail.”
Près de cinq ans plus tard,
l’Union a changé de statut. Et
vise désormais plus que le
point du nul…