Après moins d’un an Anthony
Kitenge va quitter la présidence
Cela faisait longtemps
qu’on n’avait plus parlé
d’extra-sportif à Waterloo.
Alors qu’Anthony
Kitenge avait repris le club en
décembre 2017 avec l’ambition
de stabiliser le club, le président
n’aura pas tenu un an à la
tête du club. Son successeur
sera connu dans les prochains
jours, mais Jurgen Baatzsch,
l’ancien président de l’Union
Saint-Gilloise, a décidé de reprendre
le club en mains.
Nouvel épisode dans la saga
Waterloo ! Depuis plusieurs années,
les présidents passent aussi
vite que les joueurs et les entraîneurs
et un nouveau changement
de direction est à prévoir
dans les prochains jours.
Ce qui étaient des rumeurs il y
a encore quelques jours va bien
devenir réalité dans un futur
très proche. Administrateur du
club depuis 2015, Jurgen
Baatzsch a décidé de réellement
s’impliquer à Waterloo pour redorer
le blason d’une formation
qui a perdu de sa superbe depuis
bien longtemps. « J’ai sauvé
le club de la faillite en apurant
plusieurs dettes graves ces derniers
jours », confie l’ancien président
de l’Union. Des dettes
liées à des salaires impayés, notamment
à Philippe Droeven, le
coach d’Ixelles, à qui Waterloo
devait plusieurs milliers d’euros.
On parle aussi de factures
TVA qui n’étaient pas réglées
depuis des années. « Les plus
grosses sommes sont payées, et il
ne reste que quelques fournisseurs
à rembourser, mais cela ne
représente pas d’énormes
sommes. »
Et au niveau de l’organigramme,
qui sera donc le nouvel
homme fort de Waterloo ?
« On ne sait pas encore qui sera
président et comment sera composé
le comité, mais tout sera décidé
dans les prochains jours »,
indique Baatzsch. « Je pourrais
devenir le nouveau président
mais plusieurs candidats se sont
aussi manifestés. »
Un nom se chuchote tout de
même avec insistance, celui de
Louis Derwa. Président du RCS
Brainois au début des années
2000 et surtout manager de
l’AFC Tubize au moment de sa
montée en division 1. En retrait
depuis plusieurs années, l’avocat
spécialisé en droit du sport
pourrait reprendre une fonction
officielle dans le club.
« C’est possible », convient Jurgen
Baatzsch. « Il travaille avec
nous pour régler différents litiges
et on verra s’il prendra une fonction
officielle dans le club. Le but
est d’abord de réorganiser le club
de Waterloo dans son ensemble
et de faire en sorte qu’il puisse
s’autofinancer. »
Une renaissance qui pourrait
prendre du temps, mais
l’homme d’affaires allemand ne
manque pas d’expérience pour
relancer un club. « Waterloo est
une belle commune et ce club a
une belle histoire. Je voulais que
ça continue et j’ai mis l’argent
pour. Il faut faire remonter ce
club le plus vite possible en D3
amateurs, voire plus haut, et c’est
pour cela que je suis là. Nous
avons de belles installations et
une bonne école des jeunes avec
beaucoup de personnes motivées
et de qualité, mais c’était la catastrophe
au niveau de la gestion
ces dernières années. »
Jurgen Baatzsch ne compte
donc pas s’éterniser en première
provinciale et va profiter
de son temps libre pour relancer
le club. « Je suis toujours impliqué
à l’Union pour la saison à
venir, mais j’ai plus de temps à
consacrer à Waterloo depuis que
j’ai quitté la présidence à SaintGilles.
»
Les choses devraient donc bouger
dans les prochains jours
avec, on peut le dire sans
prendre trop de risques, plus de
sérieux et de vision à long
terme que ce qu’on a connu
avec les dernières directions.
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