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Attention, un Kompany peut en cacher un autre !
Attention, un Kompany peut en cacher un autre !

Vainqueur surprise de la première tranche en D1B, Roulers, le prochain adversaire de l’Union, a cette saison l’art de relancer des revanchards comme Biebauw, Van Eenoo, Lecomte et autre Lépicier. Mais depuis fin octobre, le club aligne une attraction supplémentaire : François Kompany (27 ans). Lequel reconnaît avoir eu du mal à se faire un prénom.

“Être le frère de Vincent Kompany dans le foot a zéro avantage et plein d’inconvénients”, explique-t-il. “J’ai constamment été comparé à lui. Et s’il m’a toujours soutenu, comme il était souvent à l’étranger, c’est davantage mon père qui m’a aidé à gérer cela.”

Si le cadet de la fratrie semble enfin bénéficier d’une certaine reconnaissance, son parcours a été parsemé d’embûches.

“J’ai débuté ma formation à Anderlecht et l’ai poursuivie au FC Malines.”

Blessé à un mauvais moment (de 18 à 20 ans), il tenta ensuite sa chance en Angleterre.

“Mais l’entraîneur qui m’y avait fait venir est décédé une semaine après mon arrivée et son successeur ne voulait pas de moi.”

Direction le Brussels où ses apparitions en équipe fanion furent rares.

“Pourtant, le courant passait bien avec le coach Michel De Wolf. Et je me suis fait de vrais amis comme Aoulad, que je vais retrouver ce dimanche.”

Vint ensuite Saint-Nicolas, toujours en D2.

“J’y ai disputé pas mal de matchs avec le frère de Jan Vertonghen comme

coéquipier. Mais le club a été relégué et j’ai rejoint Alost.”

Où il connut une année de galères.

“Le coach Kris Janssens ne croyait pas en moi. On s’est croisé plusieurs fois cette saison vu qu’il est T2 au Lierse et on a mis les choses à plat.”

Ensuite, François Kompany a rejoint Seraing.

“C’est là que j’ai fait la connaissance de mon entraîneur actuel Arnauld Mercier. Ma préparation avait été perturbée, mais je n’ai pratiquement plus quitté l’équipe au deuxième tour. Pourtant, je ne suis pas resté, car l’ambiance dans le club n’était pas top.”

Et il a abouti à Roulers la saison dernière.

“Ma première campagne a été perturbée par des blessures et Franky Van der Elst ne m’a jamais fait confiance. Quand j’ai appris qu’Arnauld Mercier débarquait, j’ai

choisi de rester et n’ai pas eu à le regretter.”

Il investit dans sa carrière

“Être footballeur pro, ce n’est pas seulement être choyé. Les gens ont une image tronquée. Beaucoup font, comme moi, appel à un préparateur physique pour éviter les blessures et rester au top toute la saison. Je considère ça comme un investissement pour ma carrière.”

Par semaine, cela signifie six à sept heures d’entraînement supplémentaires.

“Cela fait des années que je respecte ce programme. J’ai commencé avec Faris Haroun et son frère. J’ai aussi recours au kiné Lieven Maesschalk. J’ai gagné en masse musculaire, mais par rapport à mon frère qui mesure

huit centimètres de plus et pèse dix kilos de plus que moi, je suis plus fin, et donc plus prompt sur les premiers mètres, mais aussi moins costaud dans les duels.”

Arnauld Mercier : “François a longtemps cherché sa place”

S’il y a bien un coach qui connaît François Kompany et sait exploiter ses qualités, c’est Arnauld Mercier, le mentor français de Roulers et ex-T1 de Seraing.

“Tout le monde a l’air surpris du niveau qu’il affiche, comme si j’étais le seul à croire en lui !, indique l’entraîneur. Pourtant, à Seraing déjà, il n’a jamais déçu. Et si je l’alignais alors comme latéral gauche, c’était parce que je disposais dans l’axe d’un gaucher plus expérimenté, Petar Bojovic.”

Déjà présent au Schiervelde

la saison dernière, François n’avait joué que six minutes. Et cette saison, c’était plutôt mal parti. “Il n’était pas prêt physiquement, mais il a reçu sa chance lorsque son concurrent a été suspendu. Et il n’est plus sorti de l’équipe. Il allie puissance et vitesse naturelles. Quand il est concentré sur ses qualités propres et les met au service du collectif, il est intraitable, même s’il doit encore améliorer certains aspects de son jeu. Normal : il ne joue à ce poste de défenseur central que depuis quelques mois. Il a longtemps cherché sa place, mais ne doit plus en changer et juste travailler dur pour progresser.”

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On ne change pas une équipe qui gagne (ou qui ne perd pas). C’est comme ça qu’on raisonne à l’Union en sachant que les finances ne permettent aucun renfort. “Je reste persuadé que nous détenons suffisamment de joueurs de qualité pour arriver à nous maintenir sans renfort. Certains de mes gars s’améliorent par rapport au premier tour”, assène Marc Grosjean. En attendant le retour de Mombongo, tout le monde est apte.

E. d.B. Le noyau : Saussez, Sadin, Mpati, Martens, Neels, Perdichizzi, Kaminiaris, Cabeke, Massengo, Wallaert, Morren, Fixelles,

Da Silva, Salah, Aguemon, Rajsel, Fauré, Aoulad.

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