La concurrence à gauche avec Kevin Kis ne l’effraie pas
Football – Division 1B (Union Saint-Gilloise)
Arrivé très tôt à l’Union, Anas Hamzaoui a rejoint le club saint-gillois qui perdait alors Geoffrey Cabeke, parti au RWDM, et ne comptait plus sur Georgios Kaminiaris. Son profil, jeune joueur prometteur et arrière gauche moderne, avait séduit le staff et la direction au point de lui offrir un contrat. Il ne fait pas l’ombre d’un doute que sa présence dans le noyau sert d’abord à doubler Kevin Kis, arrivé par la suite, mais cela n’empêche pas l’ancien joueur de Bruges, d’Anderlecht et de Saint-Trond notamment, d’arriver avec de l’appétit.
« Ma première ambition est d’apprendre mais bien sûr, aussi, de jouer le plus
» possible. L’an dernier déjà, le club a fait une belle saison et nous essayerons de faire encore mieux pour la prochaine.
D’autant qu’à l’Union, et après une aventure plus compliquée à Saint-Trond et à Tubize, il retrouve la capitale.
« Cela fait plaisir de jouer près de chez soi », sourit-il. « Et puis, j’ai aussi été convaincu avec la ferveur des supporters. J’étais venu voir le match contre le Lierse en playoffs 2 et contre le Standard. »
Deux exemples où il a évidemment pu s’en rendre compte depuis la tribune. Quelques semaines avant, c’était comme acteur lorsque Tubize s’était déplacé au Heysel en fin de saison régulière.
Des débuts à Anderlecht
Ses premiers pas au foot ont commencé à Anderlecht.
« Puis, je suis parti à Bruges. J’étais avec la réserve coachée par Sven Vermant. Ce n’est qu’après que je suis aller à Saint-Trond(ndlr. où il y avait un certain… Samba Diawara, aujourd’hui à l’Union). Il était venu me chercher au fond du trou. »
Après cet épisode en Flandre, Anas Hamzaoui, alors dans une situation plutôt difficile dans le Limbourg, a opté pour un nouveau défi du côté de Tubize.
« J’ai pu jouer quelques rencontres en fin de saison. Je revenais de blessure et le coach m’a lancé. J’ai fait mon boulot mais l’entraîneur (ndlr. Régis Brouard) avait alors prévenu les jeunes qu’il n’avait pas envie de nous mettre dans les problèmes, vu les difficultés que connaissaient l’équipe à ce moment-là, et il réaligné des gars avec plus d’expérience. »
Résultat, quand les premières discussions se sont nouées avec l’Union, Anas Hamzaoui n’a pas hésité une seule seconde. « C’était plus près de chez moi mais on peut surtout constater une belle évolution au sein du club. »
En rejoignant le matricule 10, Anas Hamzaoui a aussi retrouvé des joueurs qu’il connaît bien pour avoir taper dans la balle avec eux dans la capitale.
« J’ai déjà joué avec Julien (Vercauteren), Soufiane (El Banouhi), Yassine (Salah) et Kenneth (Houdret).
», sourit l’arrière gauche. Ça m’a fait plaisir quand j’ai vu qu’ils arrivaient
Assez proche de Julien Vercauteren, les deux hommes se sont notamment échangés quelques mots au moment des négociations avec la direction saint-gilloise. « Je savais qu’il discutait et je lui ai donné quelques infos mais c’est chouette de pouvoir jouer avec lui. »
Une complicité que le coach pourrait être tenté d’utiliser sur le flanc gauche si Kevin Kis venait à céder sa place.
« Je ne pense que du bien de la concurrence et cela va me forcer à me dépasser. Kis a davantage d’expérience et je peux apprendre beaucoup de lui », conclut Hamzaoui.
Le club affronte Charleroi dimanche L’Union est à 75 % de ses capacités
Ce dimanche à 17h au Stade Gaston Reiff, l’Union SaintGilloise affronte le Sporting Charleroi en match de préparation. Une bonne occasion pour les Bruxellois de se tester face à un adversaire qui a raté l’Europe de peu la saison dernière, et de voir où l’équipe en est dix jours après son retour de stage en Allemagne. « Ce match s’inscrit dans l’évolution de la préparation », explique Marc Grosjean, l’entraineur unioniste. « Je ne peux pas dire que nous sommes prêts à affronter Charleroi, une équipe d’un excellent niveau, car mes joueurs ne sont pas encore à 100 %. Le contraire serait anormal. Ils sont à 75 % de leurs capacités physiques. Et au niveau tactique, je dirais que nous sommes à 60 %. Nous sommes à la moitié de la préparation et l’équipe progresse bien. Mais cette rencontre va nous donner certains indices et nous permettre de nous situer. »
Express 1100 places pour les supporters
Supporters. 1100 places ont été mises à disposition des supporters de l’Union pour assister à la rencontre entre les Jaune et Bleu et le Sporting Charleroi. Pour accéder au terrain, les supporters devront impérativement entrer par l’accès situé Place Saint-Sébastien. Pour rappel, le prix de l’entrée a été fixé à dix euros (coup d’envoi à 17h). > Noyau. L’Union s’entraîne encore ce samedi matin et se déplacera ensuite à Braine avec un noyau presqu’au complet. Il ne manque qu’El Banouhi dont le retour est prévu mi-août. –