Une malédiction a-t-elle été jetée sur le stade Leburton ? C’est une question qu’on est en droit de se poser tant les effusions de joie se font rares au stade communal de Tubize. Si ce n’est celle de Rebecq le week-end dernier contre le RWDM, plus aucune victoire tubizienne n’a été acquise au stade Leburton depuis deux mois. En effet, la dernière fois que les Sang et Or ont pu communier avec leurs supporters, c’était le 4 septembre dernier face à Roulers (4-1) pour la première de Régis Brouard à la tête de la formation brabançonne wallonne. Une période qui commence à faire long pour le technicien français.

« Cela fait trop longtemps que nous ne gagnions pas dans nos installations. Il est grand temps de regoûter à la victoire d’autant plus que nous restons sur trois défaites consécutives. Nous devons couper cette spirale négative et quoi de mieux que cette dernière journée du premier tour », confie Régis Brouard.

Au-delà de cette fâcheuse statistique, l’AFC Tubize a surtout besoin de points pour éviter de s’engluer dans le bas de tableau.

« Cette rencontre face au Cercle de Bruges a son importance car non seulement nous avons la possibilité de bondir à la quatrième place mais aussi, et surtout, parce que tout point est bon à prendre dans cette formule de championnat particulier. En effet, le cumul des points des deux phases sera très important en fin de saison et il ne faut pas négliger ce facteur », souligne-t-il. « Ma première à la tête de l’équipe, et à domicile, fut positive, donc nous allons tout faire pour bien terminer », sourit-il.

Si Régis Brouard joue la carte de l’humour, l’ambiance au sein de son groupe n’est pas vraiment au beau fixe. Aligner trois défaites a donné un sérieux coup au moral et le technicien s’en rend compte.

« Une certaine morosité s’est installée dans le vestiaire. Selon moi, ce sont les résultats qui font l’ambiance et pas le reste donc nous savons ce qu’il nous reste à faire mais j’attends plus », avoue-t-il. «Parfois, j’ai l’impression que nous agissons comme des fonctionnaires du football : on fait notre boulot mais sans plus, avec tout le respect que j’ai pour les fonctionnaires. Mais dans notre cas, on ne paie pas les footballeurs juste pour jouer. Nous voulons davantage d’implication et de motivation pour aller chercher ces victoires. »

Régis Brouard a justement profité de la séance de ce vendredi matin pour adresser ce message à ses troupes qui, il l’espère, répondront présentes face au Cercle.

« Les Brugeois auront envie de se montrer devant leur nouveau coach, un coach que je connais puisque je l’avais croisé avec Niort au moment où il s’occupait de Metz. Nous devrons donc redoubler de vigilance et montrer une mentalité exemplaire pour prendre les trois points. »