Football – Division 1B (Tubize-Westerlo, ce soir à 20h30)
Tubize se retrouve, plus que jamais, dans une situation critique. Lanterne rouge de la série, la formation brabançonne voit l’écart avec Louvain, avant-dernier, s’accroître semaine après semaine. Et rien ne semble vouloir tourner pour les Sang et Or. Thomas Henry à peine revenu d’une longue suspension (NDLR : 5 matches), voilà qu’ils devront trouver des solutions pour remplacer Alassane Touré, l’un des joueurs les plus réguliers depuis l’entame de la saison, pour cinq matches également, suite à son exclusion le week-end dernier à Louvain. Et comme
si cela ne suffisait pas, la confiance s’est totalement évaporée du vestiaire tubizien. « C’est d’autant plus difficile que nous nous inclinons souvent sur des phases travaillées à l’entraînement », regrettait Théo Defourny. « Malgré cette spirale négative, une nouvelle opportunité est offerte ce week-end afin de nous relancer. Nous avons les moyens d’accrocher Westerlo. Dos au mur, notre situation ne peut pas être pire. »
Débarqué l’an dernier, Defourny vit donc une deuxième saison compliquée au stade Leburton. En 2018, les Brabançons n’ont décroché que deux succès en championnat, laissant le doute s’installer de manière durable. « Il y a pourtant de l’envie, mais les résultats ne tournent pas en notre faveur. Et malgré la situation, nous proposons du contenu, en péchant cependant dans les moments clés. Nous ne parvenons pas non plus à faire le dos rond lorsqu’un orage s’abat sur nous (NDLR : la défaite 3-2 à l’Union par exemple). Quand nous aurons grandi dans ce secteur, je pense que nous
» pourrions vivre des jours meilleurs. Mais cela passera pas l’état d’esprit…
Relancer la machine
Valeur sûre du onze de base en toutes circonstances, le dernier rempart tubizien s’érige aussi parmi les leaders d’un groupe qui manque d’expérience et de force de caractère. Un rôle d’autant plus important lorsque le navire vogue en eaux troubles. « Il est important d’être le relais du coach et du staff sur le terrain », glissait-il. « Les gars d’expérience parlent beaucoup afin de remotiver les troupes, de tirer tout le monde vers le haut. Car aujourd’hui, personne ne peut lâcher, cela ne ferait que rajouter des poids aux chevilles. L’unique manière de s’en sortir, c’est en faisant bloc, en avançant ensemble. Nous avons les moyens, et les qualités, pour relancer la machine. »
Et la réception de Westerlo, qui souffle le chaud et le froid, peut être cette occasion tant attendue…
« Il faut déjà songer à l’écart
qu’on aura en playdowns »
La suspension de Touré pour
cinq matches (NDLR : sous réserve
de l’appel entré par Tubize),
entérinée mardi soir,
vient rajouter une épine dans
le pied de Christian Bracconi.
Une de plus serait-on tenté de
dire. « Il y a un constat : sur les
sanctions, les fautes ou l’arbitrage,
nous ne sommes pas au
même niveau que les autres »,
grognait le mentor français.
«Aujourd’hui, c’est un tout
qui va contre nous. Avec nos
absences, nos suspendus, nous
n’avons pas les moyens de
nous battre à armes égales
puisque nous n’avons pas le
banc des autres écuries. On ne
peut malheureusement pas répondre
à toute cette adversitélà.
»
Ce qui n’empêchera pas le
mentor tubizien de haranguer
ses troupes pour tenter
de les mener à une seconde
victoire cette saison. « Nous
savons que tout le monde veut
battre Tubize afin de prendre
une certaine avance au classement.
À nous dès lors de réagir
afin que l’écart avec l’avantdernier
ne devienne pas trop
important avant les playdowns.
Ce qui me préoccupe
actuellement, c’est de tout
mettre en œuvre pour que
notre situation ne soit pas impossible
au moment d’entamer
ces playdowns. Et pour cela,
il y a urgence dès aujourd’hui.
J’espère donc que nous
réagirons rapidement. » –