On pressentait que la dernière journée serait décisive pour l’obtention du titre avec un duel entre l’Antwerp et Eupen dans un Bosuil sold out. La surprise, c’est que le leader du championnat au coup d’envoi ne sera pas anversois mais germanophone. Samedi, Eupen aura donc l’avantage au classement mais aussi mental car, du côté du matricule 1, on cale. « Cela fait six mois que le club court derrière le titre et ce n’est pas dans la dernière ligne droite que nous flancherons. Nous avons toujours notre sort en main » , prévient pourtant Cédric Fauré. Bonne nouvelle pour l’Antwerp, Eupen ne pourra pas spéculer sur un partage.

En effet, il ne faut pas oublier qu’un troisième larron pourrait tirer les marrons du feu : le White Star. Si les Bruxellois battent le Patro Eisden et qu’un nul sanctionne le choc entre l’Antwerp et Eupen, c’est le White Star qui sera champion. Et au stade Machtens, on y croit. « Tout se jouera sur le dernier match et nous avons une chance de terminer champion s’ils partagent l’enjeu. Quoi qu’il arrive, notre saison est déjà plus que réussie » , a indiqué John Bico évitant soigneusement de parler de licence.

C’est le 3 e ingrédient avant cette dernière journée. Début avril, la Commission des litiges de l’Union belge a recalé le White Star concernant sa licence et ce, pour deux motifs : un problème de stade – le club est en conflit avec Molenbeek concernant le stade Machtens – et des dettes envers le club de Malines et envers plusieurs autorités publiques.