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Le derby vu par les entraîneurs  
Le derby vu par les entraîneurs  

Ce duel entre le RWDM et l’Union devait célébrer des retrouvailles en D1A à l’accent bruxellois. L’imposition d’un horaire inadéquat amène des tensions et des actions du côté des fans. Les coaches espèrent que la fête ne sera pas gâchée. 

Caçapa : « On aura besoin de nos fans du début à la fin »  

JULIEN RASPILLER

Le coach brésilien est satisfait du début de saison.

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Avec onze points sur vingt-et-un, Claudio Caçapa est un coach satisfait. Mais le Brésilien en veut plus, surtout à quelques heures du derby face à l’Union Saint-Gilloise.

L’horaire 

: « 

Je comprends la frustration des fans 

»

D’un déplacement chez le champion anversois à la réception du voisin saint-gillois à cinq jours d’intervalle, le RWDM enchaîne les affiches. « 

On aime ça 

! Les entraînements, c’est bien mais rien ne vaut les matches. Surtout que là, c’est un derby qui nous attend. Dans ces rencontres-là, il se passe toujours quelque chose. L’atmosphère qui y règne est différente et tous les joueurs sont encore plus impatients de monter sur le terrain. Je le sais bien, j’en ai vécu, comme joueur et comme entraîneur adjoint, que ce soit au Brésil ou à Lyon face à Saint-Etienne 

», sourit Caçapa.

Mais ce dernier est bien conscient que les conditions seront d’autant plus particulières ce jeudi. « 

Je comprends la frustration des spectateurs par rapport à ce coup d’envoi à 18h30. Si j’ai une demande à formuler à nos fans, c’est qu’ils soient là et qu’ils fassent beaucoup de bruit. On aura besoin d’eux du début à la fin. D’ailleurs, on se rend compte qu’avec notre public, on est gâtés car ce sont de vrais supporters. 

»

Le match 

: « 

Bonifier le point pris à l’Antwerp 

»

« 

À l’Antwerp, j’avais demandé à mes joueurs de bien défendre tout en essayant d’exploiter au mieux le ballon quand on l’avait. La deuxième partie n’avait pas été remplie. J’espère que ce sera le cas contre l’Union 

», insiste le T1 brésilien. « 

On vient de prendre un très bon point même si on sait dans quelles conditions il a été acquis (il sourit en repensant aux arrêts de Théo Defourny). Il faut désormais le bonifier. La manière dont mes gars ont évolué samedi passé prouve que le groupe est soudé et que l’état d’esprit est bon. 

»

Il faudra en faire une nouvelle démonstration face à l’Union Saint-Gilloise. « 

Une très bonne équipe qui dispose notamment d’attaquants rapides et dribbleurs. Amoura 

? Il faudra être attentif à lui mais pas que. Je pense que ce sera une très belle opposition. 

» Avec des changements attendus par rapport 

au match de 

samedi 

? « 

Dans le groupe, je peux vous confirmer que oui. Par contre, dans l’équipe qui commencera la partie, ça, je préfère le garder pour moi. 

»

Blessin : « Il ne faudrait pas que tout ça dégénère »  

DANIEL RENARD

Alexander Blessin veut éviter des incidents.

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Crispé, Alexander Blessin 

?

Pas tellement par l’enjeu sportif. Surtout, et plutôt, par les courants négatifs qui accompagnent cette rencontre.

L’horaire 

: « 

Il existe une ligne à ne pas franchir 

»

L’entraîneur de l’Union ne sait pas qui sont Bossemans et Coppenolle. Il ne connaît guère plus Madame Chapeau. Le technicien allemand reconnaît cependant 

: « 

Il existe une dimension symbolique et historique autour de ce derby 

». Dès lors 

: « 

Forcément, je ne peux pas être heureux quand je pense aux fans 

». Comme signalé par ailleurs, finalement, les supporters Saint-Gillois boycotteront, sans réserve, le court déplacement qui leur était proposé. Alexander Blessin n’en redoute pas moins des problèmes. Il va même jusqu’à citer un exemple dérageant 

: « 

Quand je vois ce qui s’est passé lors du récent Ajax-Feyenoord, je ne voudrais pas vivre une telle situation. Il existe une ligne à ne pas franchir. Le football offre un cocktail de joies, d’émotions. Cela, je le partage. Pas ce qui est négatif. Pour le reste concernant le choix du jour et de l’heure, j’estime que ce n’est pas moi à le commenter 

».

Le match: « 

Des changements selon les circonstances 

»

Au plan sportif, quelques points d’interrogation existent. Verra-t-on comme au CS Bruges une défense à trois centraux 

? Amoura sera-t-il aligné dès le départ 

? Machida effectuera-t-il sa rentrée 

? Blessin n’a bien évidemment pas donné d’informations précises. Toutefois, quelques traits de lumière jaillissent de ses propos. « 

Les systèmes de jeu peuvent varier en fonction des circonstances et de la fraîcheur de mes joueurs. Au bout du compte, je vise à obtenir le meilleur rendement. Prenons le cas d’Amoura. Je ne vais pas le comparer à Messi, pourtant, comme le génie argentin, il fait tout dans la vitesse et l’explosivité. Même à l’entraînement. Or je ne suis pas persuadé qu’il soit prêt à enchaîner les rencontres 

». En clair, on peut imaginer une redistribution possible des cartes avec les rentrées de Lapoussin et Machida, peut-être de Puertas, afin d’organiser autrement la construction autour de Gustaf Nilsson. « 

Même si je me focalise d’abord et avant tout sur mon groupe, je reconnais que le RWDM a bien stabilisé sa défense 

», dit encore Blessin. « 

Avec Mercier à la baguette, le groupe molenbeekois a bien progressé 

».

Les dernières recrues du mercato pourront jouer 

J.R. (AVEC PH.DW.)

Moussa Sissako (RWDM).

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Le derby, qui était programmé le 27 août, se jouera donc ce jeudi 27 septembre. Les clubs ayant été (très) actifs en fin de mercato, les joueurs arrivés après la date initiale pourront-ils le disputer 

? Eh bien oui car le report, pour cause de rencontre européenne de l’Union, entre dans le cadre de la dérogation spécifiée dans l’article B4.114 du règlement 

: « 

(…) Par dérogation à ces principes, la qualification des joueurs est appréciée en considération de la date à laquelle le match reporté est effectivement joué lorsque la remise a été expressément décidée en raison de la participation d’un club aux compétitions UEFA. 

»

Ainsi, les coaches pourront compter sur leurs dernières recrues. Pour Claudio Caçapa, il s’agit de cinq éléments 

: Moussa Sissako, Jeff Reine-Adélaïde, Pathé Mboup, Kayque, Ilay Camara. Le cas de Youssouf Koné, le Malien arrivé gratuitement de Lyon le 28 août, n’était pas encore réglé ce mercredi en début d’après-midi lorsque le coach brésilien s’est présenté devant la presse. « 

Mais ça pourrait peut-être être le cas d’ici le match 

», a-t-il précisé.

Quant à Alexander Blessin, il pourra ainsi aligner Alessio Castro-Montes et Kevin Rodriguez, voire son troisième gardien Maxime Wenssens.

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