Le nouveau coach a nommé Anthony Moris
nouveau capitaine de l’équipe bruxelloise.
A
vec les départs de Teddy
Teuma ou encore de Victor
Boniface, l’Union a perdu
une belle dose de leadership cet
été. Si elle veut réussir sa saison,
aussi bien en championnat qu’en
Europa League ou Conference Lea-
gue, l’équipe de Blessin va devoir
se reposer sur certains leaders du
groupe.
ANTHONY MORIS
Le leader du vestiaire
Avant le début du championnat,
Alexander Blessin a dû prendre
une décision cruciale en choisis-
sant le nouveau capitaine qui al-
lait remplacer Teuma. L’entraîneur
allemand a finalement décidé de
donner le brassard à Anthony Mo-
ris. “C’est une décision qui vient des
tripes, expliquait Blessin. J’ai dis-
cuté avec de nombreux joueurs et j’ai
eu un très bon sentiment avec An-
thony.”
Dans l’équipe depuis l’été 2020,
le gardien luxembourgeois a tou-
jours joué un rôle important sur le
terrain mais aussi dans le vestiaire
lui qui est l’un des plus expérimen-
tés de l’équipe. “J’ai accepté ce rôle
directement, avançait Moris après
sa première sortie officielle avec le
brassard, face à Anderlecht. Je
pense avoir la légitimité pour être ca-
pitaine et je suis fier de le devenir.
Même si j’aurais quand même eu
cette âme de leader sans le brassard
autour du bras.”
Dans le passé, le joueur de 33 ans
faisait déjà partie de la garde rap-
prochée du capitaine Teuma et
n’hésitait pas à prendre la parole
avant ou après les matchs.
CHRISTIAN BURGESS
Le leader défensif
Les saisons se suivent et se res-
semblent pour l’Anglais d’1m96.
Depuis son arrivée de Portsmouth
en juillet 2020, Burgess a toujours
pris place comme titulaire en dé-
fense centrale. Avec le tout début
de saison 2021-2022 comme seule
exception. “C’est la décision la plus
difficile de ma carrière d’entraîneur”,
expliquait alors Felice Mazzù…
avant de replacer Burgess dans le
onze de base.
Pion central de la défense à trois,
Christian Burgess a cette capacité
de bien faire jouer les autres. Très
fort dans les duels aériens (70 % de
duels remportés face à Anderlecht
dont 100 % de duels aériens), le
joueur de 31 ans évolue sur le ter-
rain en connaissant ses défauts
comme la vitesse. Burgess a pris
une ampleur plus grande depuis
la montée en Division 1A de
l’Union avec un rôle de leader dans
la communication que ce soit avec
ses coéquipiers ou l’arbitre. Bien
installé Bruxelles, il sera l’un des
éléments clés de l’équipe de Bles-
sin cette saison.
LOÏC LAPOUSSIN
Le leader technique
La saison dernière, il n’était pas
rare de voir Teddy Teuma réaliser
l’un ou l’autre geste technique de
grande classe. Cette saison, les re-
gards se tourneront plutôt vers
Loïc Lapoussin qui a le style de jeu
pour devenir le leader technique
de cette équipe. Celui qui a tenté le
plus de dribbles face à Anderlecht,
dix soit le double d’Amuzu qui
prend la deuxième place de ce pe-
tit classement, aime jouer pour le
public, lui qui est capable de lan-
cer un sourire ou un regard amusé
vers les tribunes après un beau
geste.
Mais son côté dribbleur ne l’em-
pêche pas de réaliser un gros tra-
vail défensif. S’il a perdu 14 ballons
face aux Mauves, il en a récupéré 11
soit le troisième meilleur total de
tous les joueurs présents sur la pe-
louse.
LE NOUVEL ATTAQUANT
Le leader offensif
Son identité n’est pas encore
connue. Ce ne sera en tout cas pas
Akor Adams, pisté par les Saint-
Gillois et qui va finalement pren-
dre la direction de Montpellier (Li-
gue 1). Mais un nouvel attaquant
va bel et bien arriver à l’Union d’ici
la fin du mercato. “Nous voulons
avoir quatre attaquants cette saison
donc nous allons encore en signer
un”, a expliqué le Président Alex
Muzio sur les réseaux sociaux du
club ce mercredi. Cet attaquant
aura de lourdes responsabilités
sur les épaules puisqu’il devra être
le leader offensif qui remplacera
numériquement Victor Boniface
(17 buts et 12 assists la saison der-
nière).
La direction bruxelloise sait que
le temps presse car, même si le
marché des transferts ferme ses
portes début septembre, le bar-
rage pour une qualification en
Europa League arrive déjà dans
trois semaines. Et même si Eckert
Ayensa a montré de bonnes choses
face à Anderlecht, l’Union ne peut
pas se permettre de se reposer es-
sentiellement sur l’Allemand ainsi
que sur Nilsson et Kabangu.